Intéressant votre article :
Résolution 181 des Nations Unies, de 1947, (cf le dossier ONU) qui reconnaissait l’État d’Israël, spécifiait que les propriétés religieuses qui avaient été auparavant exemptes de taxations conserveraient cette exemption. Cette dispense d’impôt est justifiée par le fait que la plupart des communautés religieuses de Terre sainte ne génèrent aucun profit : tournées vers l’entretien des Lieux Saints, l’accueil des pèlerins, le soutien des pauvres, ou la vie académique, elles dépendent financièrement, pour la plus grande part, de la charité chrétienne à travers le monde.
Les imposer reviendrait à prélever une taxe sur des quêtes ! L’accord fondamental de 1993 continuait sur cette lancée. Mais en décembre 2002, Israël a, au contraire, fait passer une loi imposant toutes les propriétés religieuses (avec seulement un tarif moins élevé pour les lieux de culte). Or, l’Église n’a pas les moyens de payer, d’autant moins que l’administration israélienne envoie des factures rétroactives (à Jérusalem-Est annexée, elles remontent jusqu’à… 1967). Il s’agit de millions !