Dans la mesure où la balance commerciale avec le Royaume-Uni est excédentaire pour l’UE, il serait mal venu pour elle de ne pas prendre en considération les éléments avancés par le RU.
L’UE s’apprête donc à présenter une note salée — dixit l’empereur dictateur Juncker (si si, « dictateur » est un terme bien choisi : rappelez-vous sa déclaration « il ne peut y avoir de décision démocratique contre les traités de l’UE »).
Le RU doit donc payer, c’est comme ça, c’est décidé... ... heu ouais... sinon quoi ? On stoppe les relations commerciales avec le RU ? On envoie des forces armées ? Encore une fois, l’UE n’a pas intérêt à se brouiller avec le RU. Par ailleurs, si c’est le cas, le RU ne se tournera que davantage vers son copain historique l’oncle Sam, la Chine, ou même la Russie.
Donc ça doit bien le faire ch..., l’empereur Juncker, de voir son autorité ainsi mise à mal. Et on l’a vu dans de nombreux cas, notamment celui du dossier de la Grèce : il ne supporte pas la contrariété, ça provoque en lui des réactions d’irritation qui relèvent de la pathologie.
Pas étonnant qu’il refuse de briguer un nouveau mandat : il finirait par péter un plomb, à coup sûr.
De toutes manières, les jours de l’UE et de l’Euro sont comptés. Et c’est tant mieux.