Il est évident pour redorer l’héroïsme de la révolution russe au près des jeunes , il est important de pas ressortie le sordide financement de cette révolution.
Il est vrai qu’il y a deux livres fond vraiment tâches , « L’Archipel du Goulag » de Soljenitsyne et « Wal-Street et la révolution Bolchevique » de Antony C Sutton ,.
A vous lire, la révolution Russe est devenue une bagatelle romantique ?
Malheureusement pour vous et pour l’auteur du livre cette révolution n’a rien d’humaine et serait plus tôt un grand massacre. un petit extrait de cette brève histoire :
Crimes et violences de masse des guerres civiles russes (1918-1921) :
Les révolutions de 1917 dans l’Empire russe débouchent, dès
1918, sur des guerres civiles d’une grande violence commandé par lénine
et trotky . Comme dans toute guerre civile, il est particulièrement
difficile de faire la part des opérations militaires proprement dites et
des violences « collatérales » - pour employer ce terme anachronique
dans le contexte des événements de ces années-là : massacres de civils,
prises d’otages, déportations de populations considérées comme
collectivement « ennemies ». Dans ces conflits multiformes, aucun camp
n’a eu le monopole de la violence. Néanmoins, il est indéniable que
celle-ci a été l’objet d’une théorisation beaucoup plus poussée du côté
des bolcheviks, à partir du concept, central chez Lénine, de « terreur
de masse ». Lénine élabore cette formule dès 1905 : face à la violence
du régime tsariste dans le contexte des événements révolutionnaires de
1905-1906, le prolétariat et la paysannerie pauvre doivent recourir,
explique Lénine, à la « terreur de masse ». L’appel à la « terreur de
masse » réapparaîtPeu après la prise du
pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917. Ceux-ci, très minoritaires
dans le pays, encouragent à ce moment-là toutes les formes de violence
sociale –violence des soldats qui, par millions, désertent l’armée
tsariste en décomposition, violence des jacqueries paysannes qui
explosent à l’automne 1917 dans le chaos ambiant, violence d’un
prolétariat urbain déclassé et affamé. L’essentiel, pour Lénine, est de
canaliser, sous la conduite du Parti, toutes ces violences et les
diriger sur les « ennemis de classe », qualifiés déjà « d’ennemis du
peuple » (décret du Conseil des Commissaires du peuple en date du 28
novembre 1917).Bien plus que la simple
canalisation d’une violence sociale, la « terreur de masse » se déploie
et se développe comme une politique volontariste, théorisée et
revendiquée, sans la moindre inhibition, comme un acte de régénération
du corps social. Elle s’affirme comme l’instrument d’une politique
d’hygiène sociale visant à éliminer de la nouvelle société en
construction des groupes définis comme « ennemis ». D’emblée, en effet,
le nouveau régime a classé et catégorisé la population à partir du
clivage ami/ennemi. Les groupes « amis » étant, par ordre de priorité,
le prolétariat ouvrier « de souche », (une notion plus qu’aléatoire dans
un pays où l’immense majorité des quelque trois millions d’ouvriers est
d’origine paysanne), puis les ouvriers agricoles et les paysans pauvres
; les ennemis -le bourgeois, le propriétaire foncier, le pope et le «
koulak », ce dernier étant défini comme un « paysan exploiteur » dans un
schéma marxiste de « luttes des classes » plaqué sur les réalités
complexes d’un monde paysan que le nouveau pouvoir bolchevique ignore et
méprise pour son « arriération asiatique ».Il
est d’autant plus désinhibant d’éliminer les ennemis que ceux-ci sont
condamnés par l’évolution même de l’Histoire, dont les bolcheviks ont
les clefs, grâce au scientisme marxiste et à la théorie des « luttes de
classes ». Dans le discours léniniste, les ennemis sont véritablement
réduits au statut « d’insecte nuisible », de « poux », de « vermine »,
de « microbes ». Il faut en permanence, écrit Lénine, « épurer », «
nettoyer », « purger » la société russe des « puces », des « punaises »,
des « parasites » qui l’infectent et la polluent (cf. son texte Comment
organiser l’émulation ? décembre 1917). Il est indéniable qu’un tel
langage prépare le meurtre en déshumanisant les victimes qui, bien que
condamnées par l’évolution historique, restent néanmoins, par un
formidable tour de passe-passe dialectique, perçues comme une menace
imminente et mortelle. Pour les bolcheviks, et tout particulièrement
pour les tchékistes, agents de la Tcheka (Commission extraordinaire de
lutte contre la contre-révolution, le sabotage et la spéculation), la
police politique du nouveau régime créée le 10 décembre 1917, la «
terreur de masse » est aussi promesse d’un monde nouveau, régénéré,
purifié. En témoigne avec force cet éditorial (18 août 1919) - parmi
bien d’autres textes semblables- du Krasnyi Metch (Le Glaive Rouge), le
journal de la Tcheka de Kiev : « Nous rejetons les vieux systèmes de
moralité et d’ « humanité » inventés par la bourgeoisie dans le but
d’opprimer et d’exploiter les classes inférieures. Notre moralité n’a
pas de précédent, notre humanité est absolue car elle repose sur un
nouvel idéal : détruire toute forme d’oppression et de violence. Pour
nous, tout est permis car nous sommes les premiers au monde à lever
l’épée non pas pour opprimer et réduire en esclavage, mais pour libérer
l’humanité de ses chaînes…Du sang ? Que le sang coule à flot ! Puisque
seul le sang peut colorer à tout jamais le drapeau noir de la
bourgeoisie pirate en étendard rouge, drapeau de la Révolution. Puisque
seule la mort finale du vieux monde peut nous libérer à tout jamais du
retour des chacals ». )Bref pour le romantisme c’est raté. l’on n’a vraiment pas besoin d’être anti communisme pour savoir que cette révolution est une horreur sans mon.
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