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Liline 26 juin 2014 20:44

L’euthanasie est probablement plus fréquente qu’on le pense et, choisie par les malades. Bien souvent, il ne s’agit pas de « faire mourir » , mais d’abréger les souffrances d’une maladie incurable et douloureuse. La pompe à morphine, notamment permet d’éviter une agonie longue et douloureuse. Je suis favorable au droit à l’euthanasie active, à partir du moment où la personne concernée a la lucidité nécessaire pour prendre cette décision. Si une loi est adoptée, elle devra aussi protéger le malade des influence de « proches » pressés de récupérer son héritage...

Le problème, c’est que beaucoup de malades ne sont pas en état de choisir. C’est le cas de Vincent Lambert, qui est dans un état quasi-végétatif et qui est incapable de dire sa propre décision. Sa femme et ses parents ne sont pas d’accord sur la décision à prendre. Et le cas pose de gros problèmes éthiques : Vincent Lambert ne peut survivre sans son appareillage, mais s’il le garde il peut survivre encore de très longues années, même s’il n’a aucune chance que son état s’améliore. Mais pourquoi s’acharner à maintenir artificiellement en vie une personne qui est dans un état désespéré et qui apparemment souffre beaucoup ? Est-ce cela le droit à la vie, celui d’être attaché sur un lit, relié à des appareils, gavé de médicaments pour faire fonctionner artificiellement le coeur qui sinon ne battrait plus, pour seul horizon, la mort, inéluctable, qui surviendra de toute façon, mais dans de nombreuses très longues années ?


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