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Eddy ROOS 13 mars 2013 05:47

@ Dudule :

François Asselineau n’est pas un « ami » de Charles Pasqua. Il se sont quittés en très mauvais terme quand Asselineau a découvert que le RPF et monsieur Pasqua était des souverainistes d’apparences faits pour servir de dent du râteau chiraquien, et il ne sont jamais reparlé depuis.

Quand François Asselineau à qui plus est, face à ce constat du simulacre d’opposition à la construction européenne, a décidé de créer alors que plus rien n’est censé le permettre à notre époque, son propre mouvement qui soit réellement indépendant et construit véritablement sur une idée fixe qu’allait devenir l’UPR, M.Pasqua a tout fait pour l’en dissuader et ensuite l’en empêcher.

Le fondateur de l’UPR est d’ailleurs amplement transparent sur la question de ces liens passé à avec Pasqua :

http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/quels-ont-ete-les-liens-de-m-asselineau-avec-m-pasqua

Reprocher à Asselineau d’avoir été trompé par le RPF il y a, excusez en plus du peu, plus de 10 ans, c’est comme reprocher à Mélenchon d’avoir été il y a tout aussi longtemps au PS, pour nous expliquer en 1992 « Maastricht est un compromis de gauche » (Quoi que le premier affiche une plus grande cohérence dans sa rupture avec ceux qui l’ont dupé, et qu’il a voté « Non » dès Maastricht, lui...)

Du reste, votre vaine tentative d’amalgame de l’UPR avec le FN est une escroquerie digne des précédentes que je viens de citer. Déjà au passage, François Asselineau est véritablement le premier homme politique revendiqué comme tel, à avoir parlé du Grand Marché Transatlantique que tout le monde découvre depuis la déclaration d’Obama au Congrès en cet an 2013 dont les médias ont fait mine d’être tout étonné, alors que ça fait depuis 2008 qu’ils ont de quoi être au parfum sur les tractations qui existaient et faisaient assurément pression en ce sens. Et ça n’est pas affaire de gonfler le torse ou faire de la récupération, c’est très sérieux, ne vous en déplaise. Je rappelle que François Asselineau parcourt son pays depuis des années parfois jusque dans les plus petits villages, pour expliquer à ses concitoyens qui daignent prêter attention à ce qu’il dit, l’étendu de l’entreprise de main-mise états-unienne sur le continent européen et les vieux pays qui le constituent, à défaut d’avoir accès aux médias.

Pour ce qui est des parallèles avec le FN, vous valez franchement mieux que ça...
Votre déroulé est foutrement malhonnête. Personnellement, plus je fréquente Asselineau, plus c’est limite si je me demande s’il a un jour réellement été de droite tout court... Pour moi, on reconnait une personnalité «  très, très à droite » (c’est à dire un peu trop, donc), à sa façon de faire exagérément des sujets sociétaux la priorité, avec souvent une réponse conservatrice ou réactionnaire. Or la première chose que l’on constate chez la personnalité de François Asselineau, c’est qu’il a proclamé le choix de mettre tous les sujets sociétaux sur lesquels faire les réacs de côté et de les exclure de son combat politique, pour se concentrer sur l’impérieuse priorité qui est le drame économique et social en cours dans notre pays du fait du contexte européen... Ça ne colle guère à l’étiquette très droitière tout ça.

Et pour vous répondre, la fiscalité en fait partie. La démarche de l’UPR est profondément pro-démocratique, et il attache en ce sens, de manière des plus cohérentes, une réelle importance au principe à remettre à l’honneur de séparation des pouvoirs. La fiscalité doit être déterminée par le pouvoir législatif, qui découlera des élections, précisément, législatives...
Il considère, avec tous les adhérents à la charte fondatrice de l’UPR avec lui, que ce n’est pas à lui de trancher cette question, qui n’appartient qu’au peuple souverain. Pour l’heure, il n’est justement pas souverain et il est de toute façon schématiquement inutile de s’écharper sur la question fiscale, tant que nous n’en avons en réalité plus totalement les manettes. Les politiques fiscales de quelque sensibilité qu’elles fussent, sont pour le moment de par notre appartenance aux traités européens, farouchement encadrées par ce qui plait ou non à l’UE.

Enfin, je vous vois tenter d’éclaircir ce qui serait de mauvaises interprétations des positions du FDG, sur la question de l’Euro où il aurait une position plus nuancée, etc.
S’il y a ici nécessité d’apporter la nuance, que vous feignez de nous présenter, à ce genre de point, qu’ils sont sujets à des interprétations, c’est qu’il y a des flous qui justifient un débat pour les éclaircir. Débat que François Asselineau réclame notamment depuis toujours avec Jean-Luc Mélenchon, et qui a toujours été refusé.

Eddy Roos.


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