À Francesca2 (11h58)
Nos positions ne sont pas alors si éloignées que cela : mais comment
allez-vous convaincre des industriels sérieux (il en existe en effet
beaucoup) que dans un an, dans trois ans, le gouvernement ne va pas les
nationaliser pour des raisons purement électorales (les prochaines
élections nationales étant en 2017) ?
C’est cela que je reproche au gouvernement. Je ne lui reproche pas de
rechercher des solutions ponctuelles et pragmatiques pour réduire au
maximum le désastre social, mais de faire le chaud et le froid (méthode
déjà connue du quinquennat précédent), ce qui pousse à une instabilité
qui n’a rien d’attractif pour ces industriels sérieux que le pays
devrait au contraire encourager.
En revanche, nous devons diverger sur la politique européenne, mais je
ne vous apprendrai rien si je vous dis que « l’Europe de la finance » n’a
pas attendu la construction de l’Union européenne pour exister dans les
faits et sans l’euro, le franc se serait effondré depuis 2008 et notre
dette multipliée.
Cordialement.