Par clostra (xxx.xxx.xxx.153) 24 novembre 12:19 «
le spectateur n’a pas conscience de la souffrance de l’animal »
Si. L’aficionado en est parfaitement conscient mais considère cette souffrance comme un dommage collatéral incontournable afin de parvenir à une éventuelle émotion esthétique. C’est là le cruel paradoxe de la tauromachie. On a le droit de ne pas le comprendre ou/et de ne pas l’accepter.
L’aficionado n’est pas sans empathie pour le toro. Un toro bravo mort peut avoir droit à un tour d’honneur post mortem de l’arène en hommage à sa bravoure. Un toro particulièrement valeureux peut également être grâcié. Autre paradoxe.
À ma connaissance, il n’y a pas d’âge minimal requis pour assister à une corrida qui ne semble donc pas dommageable au psychisme des enfants puisque les statistiques de la criminalité n’ont jamais mis en évidence une nature criminogène exceptionnelle des aficionados.