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Jordi Grau

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  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 15 février 2017 11:10

    @Pseudonyme

    Mon but premier, dans cet article, n’était pas de parler de la différence entre « genre » et « sexe » (même si je suis persuadé que cette différence existe, et que les notions de « masculin » et de « féminin » varient suivant les époques et les cultures). Il s’agissait plutôt de la différence entre le désir et le pouvoir. Cela dit, je reconnais que mon article distingue entre la virilité naturelle et de l’homme et les symboles (culturels) de la virilité. Mea culpa, mea maxima culpa.

    Quant à la statue, j’ai un peu de mal à la défendre car ce n’est pas la forme d’art que je préfère. Si je l’ai choisie pour illustrer cet article, c’est parce que Trump est un exemple frappant de mâle dominant. Ses propos insultants sur les femmes n’ont rien d’anecdotiques : ils traduisent une certaine mentalité. Or, s’il se permet cela, c’est parce qu’il y a été encouragé par son entourage, par tout un système social encore très phallocentrique. C’est moins la virilité naturelle de Trump qui le pousse à se croire supérieur qu’une certaine image que la société a de la puissance virile, et qui l’incite à se comporter comme un mâle grossier et arrogant. Les gens qui ont fait la statue de Trump ont voulu, je pense, profaner cette image du mâle dominant en fabriquant l’image inverse. Il s’agit d’une sorte de blasphème salutaire contre la religion viriliste. Peut-être le procédé est-il trop grossier, trop simple.... Mais je ne le trouve pas si « ignoble » que vous le dites. C’est plutôt l’attitude de Trump et de ses semblables qui mérite ce qualificatif.



  • Jordi Grau Jordi Grau 15 février 2017 10:57

    @Clocel

    Je n’assume aucunement cette responsabilité ! Si vous relisez le début de mon article, vous verrez que je ne fais que résumer les propos de M. Zemmour, pour pouvoir ensuite les critiquer.



  • Jordi Grau Jordi Grau 15 février 2017 10:55

    @Harry Stotte

    Dans ce que vous appelez « nature humaine », il y a deux choses :

    - la constitution biologique de l’homme, qui est en grande partie déterminée par son ADN. Cette nature-là évolue en effet très lentement, sur des centaine de milliers d’années - à moins de vouloir faire de l’homme un OGM, projet pour le moins discutable mais défendu par certains eugénistes et autres transhumanistes....

    - un ensemble de conditionnement culturels, qui peuvent sembler naturels parce qu’ils ont été acquis très tôt, à un âge où la raison et l’esprit critique étaient fort peu développés, et où on était très impressionnable.

    Ces conditionnements évoluent lentement, en général, mais tout de même beaucoup plus vite que l’ADN. Je vous invite à lire, pour vous en rendre compte, La civilisation des mœurs et La dynamique de l’occident de Norbert Elias. Ces livres de socio-histoire expliquent comment la civilisation européenne (et notamment française) a évolué entre la fin du Moyen âge et le 19ème siècle, tant sur le plan politique que sur le plan culturel et psychologique.

    Par ailleurs, mon expérience personnelle m’apprend qu’il est possible, dans une certaine mesure, de se défaire de conditionnements intellectuels et affectifs subis durant l’enfance. C’est un travail long, et qui n’aboutit sans doute jamais totalement, mais qui est loin d’être inefficace. J’en dis quelques mots à la fin de mon article.



  • Jordi Grau Jordi Grau 3 janvier 2017 15:01

    Bonjour et merci pour cet article intéressant.

    Je me permets de corriger une petite erreur : c’est Cham, et non Japhet, dont la descendance a été maudite par Noé, d’après la Genèse. Et il est vrai qu’une certaine tradition a fait de Cham l’ancêtre des Noirs d’Afrique (bien que la Bible ne soit pas du tout claire à ce sujet), ce qui a permis de « justifier » la traite négrière bien longtemps après.

    Par ailleurs, l’article de Wikipedia auquel vous renvoyez (dans la note n°8) n’est pas aussi catégorique que vous concernant l’esclavage dans l’Égypte antique.

    Enfin, il me semble que votre critique du monothéisme est incomplète. Ce que vous remettez en question, ce n’est pas l’existence d’un Dieu unique, mais la véracité de certains passages de la Bible. Votre approche est historique et archéologique, plus que philosophique, ce qui n’enlève rien à sa valeur mais limite sa portée. Pour mettre en question l’existence de Dieu, il faut indiquer les contradictions plus ou moins implicites qui sont présentes dans la représentation qu’on en a. C’est ce que faisaient Platon ou Épicure à propos des dieux grecs : pour eux, il était impossible de croire que des êtres sages, justes et heureux soient tourmentés par des passions mesquines et destructrices comme les dieux de la mythologie. C’est un peu ce que vous faites aussi dans votre article, si j’ai bien compris, quand vous parlez de la malédiction de Japhet (ou plutôt de Cham). Noé, qui est censé être un homme juste, se comporte avec une très grande injustice en maudissant la descendance d’un de ses fils. La même remarque vaut aussi pour Dieu lui-même, qui maudit certains hommes jusqu’à la septième génération, et punit toute l’humanité pour la faute d’Adam et d’Eve. Dans les deux cas, la Bible semble bien se contredire. Mais peut-être avez-vous fait tout ce travail d’analyse dans votre précédent article, que j’avoue n’avoir pas lu.

    Pour terminer, j’ajouterai que critiquer l’image qu’on se fait généralement de Dieu dans les religions monothéistes n’aboutit pas nécessairement à l’athéisme. On peut très bien nier l’existence d’un Roi de l’Univers - ou, pour mieux dire, d’un tyran aussi capricieux et cruel que puissant - sans pour autant rejeter l’idée d’un être absolument sage, intelligent et libre, qui serait la source de toute réalité, de toute justice et de toute vérité.



  • Jordi Grau Jordi Grau 2 janvier 2017 22:19

    @Fergus

    Bonsoir Fergus. J’ai essayé en effet de faire un article lucide. Naturellement, la question est très vaste, et il y aurait certainement des tas de choses à rajouter ou à rectifier. Par exemple, j’aurais pu dire que les rapports de domination sont généralement très complexes, et que les dominés (en l’occurrence, les femmes) participent dans une certaine mesure à la perpétuation de leur état d’infériorité. J’aurais pu également parler du fait que les dominés trouvent souvent une certaine compensation à exercer eux-mêmes une domination, comme certaines mères qui - faute peut-être de pouvoir s’épanouir à l’extérieur du foyer - abusent de leur autorité sur leurs enfants.

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