Eric F

@Mozart
On n’aurait pas du suivre non plus l’avancée vers l’Est de l’UE/OTAN jusqu’en région cyrillique. Ainsi, même Sarko était -et reste- hostile à l’incorporation de l’Ukraine et la Georgie dans les instances occidentales.

@roby
Concernant l’élimination des Amérindiens, c’est exact, mais ça commence à dater. Pratiquement tout le continent américain contemporain est issu du colonialisme de la Renaissance et l’époque classique, les descendants des colons étaient majoritaires (parfois métissés) quand ces pays ont pris l’indépendance, certains ont continué l’appropriation jusqu’au 19è siècle.

@Mozart
Les choses ne sont pas binaires, les USA nous ont appuyé et aidé au siècle dernier en effet, mais désormais ils nous entrainent parfois dans des aventures qui ne sont pas de notre intérêt, en jouant sur des alliances de circonstance pour leur propre agenda.

@Fanny
On peut dire que le mirage américain a de beaux restes dans l’inconscient collectif, il s’est rénové avec ’’les réseaux sociaux’’, le monde entier regarde leurs séries (ou des clones locaux), écoutent leurs variétés (ou des imitations locales), parlent leur langue (globish) même au forum des Brics.

Géopolitiquement, il y a des blocs hostiles et des vassaux frileux. L’Europe est trop hétérogène pour constituer un bloc émancipé, peut-être que l’Europe de l’Ouest aurait pu constituer un bloc, plus petit mais plus homogène.
Mais les économies allemandes et française ont divergé, ils ont des excédents même vers la Chine, on est devenu déficitaires depuis vingt ans, et quasi-désindustrialisés, donc les intérêts ne sont plus les mêmes -sauf, paradoxe, on avait tous deux intérêt à maintenir les liens économiques avec la Russie, les anglo-saxons y prenant ombrage-

’’[à propos de Merkel] ils avaient pour but véritable de gagner du temps et de permettre à l’Ukraine de se renforcer, surtout militairement, en vue d’une guerre contre la Russie. C’est fait’’

Si ce n’est que c’était en prévision d’une éventuelle attaque russe ...qui a eu lieu.

Les accords de Minsk étaient un excellent compromis sur le papier, mais chaque protagoniste avait son propre agenda : les séparatistes de se séparer, les ukrainistes de réabsorber, les Russes d’alimenter un prétexte de future attaque, et les européens d’empêcher l’effondrement de leur protégé.
Si on regarde bien, les séparatistes se sont bel et bien séparés, les Russes on bel et bien attaqué, l’Ukraine n’a pas réabsorbé, mais du moins ne s’est-elle pas effondré lors de l’attaque de février 2022.

Désormais, le temps qui passe est défavorable à l’Ukraine qui peine à recruter, l’escalade de fourniture d’armes ne peut suivre le renforcement d’en face. La fenêtre d’opportunité d’un accord honorable, soit en avril 2022, soit en fin 2022 après la reprise de Kherson et de la région de Karki[o]v, est désormais passée. ce sera plus défavorable désormais (d’où la panique sur l’envoi hypothétique de troupes, que la population rejette)