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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Snobisme littéraire et romans policiers

Snobisme littéraire et romans policiers

Le roman policier, un art minoré des critiques

Une culture marginalisée par le petit monde littéraire, elle sera classée à la rubrique paralittérature, définition consternante de simplicité, désignant « tout ce qui n’appartient pas à l’institution littéraire ». En somme, un sous-genre littéraire destiné à des sous lecteurs. Culture condamnée à se réinventer, le grand prix de la littérature policière fut fondé en 1948 par Maurice-Bernard Endrèbe, auteur et traducteur de … romans policiers. Les auteurs auront des noms de plume et des pseudonymes.

Ainsi, Maurice-Bernard Endrèbe devint entre autres, Louise Lalanne. Frédéric Dard en a tellement utilisés qu’il serait trop long de les citer tous, le plus connu étant San-Antonio. Léon Malet ne manqua pas à la tradition.

Le monde de l’Edition de la littérature policière

 a rapidement eu un nom, un label, Le Masque. Dès 1927, le premier à s’emparer de la collection policière, fut sans conteste Albert Pigasse en créant Le Masque, avec la Librairie des Champs Elysées. En 1966 fut lancé Le Club des Masques, puis 2012 Masque poche. Enfin en 2019 Jean-Claude Lattès reprit le flambeau Le Masque.

Curieusement la première à être éditée par la Maison fut une romancière britannique, pas tellement connue à l’époque, Agatha Christie. Elle restera fidèle avec Charles Exbrayat, deux véritables pivots de la Maison à travers le temps.

Si Agatha Christie est devenue une légende du polar encore aujourd’hui, Charles Exbrayat aura eu une réputation plus discrète, malgré une carrière de romancier, scénariste, dramaturge, journaliste. Il n’utilisa qu’un seul pseudonyme collectif Michael Loggan (avec Jacques Debessy) pour le genre espionnage.

Quand l’heure est grave, armons-nous de bonne humeur

Charles Exbrayat garantit un voyage dans le temps et l’espace, avec des personnages truculents, italiens, espagnols, écossais, anglais, et bien sûr français. Charles Exbrayat aimait parler de la cuisine française dans ses romans, surtout régionale.

Une façon de commencer l’année en se divertissant facilement et à moindre frais, avec les livres d’occasion


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32 réactions à cet article    


  • Brutus paparazzo 7 janvier 2023 14:02

    J’ai lu un roman policier sans le savoir, mais j’ai des excuses : il était en civil.


    • Astrolabe Astrolabe 7 janvier 2023 14:08

      @paparazzo
       
       smiley


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 janvier 2023 14:04

      Le premier polar, fut l’histoire d’Oedipe. D’ailleurs, Freud était un grand lecteur de ce genre. Acte Sud actuellement en produit d’excellents. Un faible pour Douglas Kennedy.


      • Astrolabe Astrolabe 7 janvier 2023 14:11

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
         
        Abel et Caïn ne sont pas d’accord avec votre première affirmation.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 janvier 2023 15:34

        @Astrolabe ou, mais là, il n’y avait pas d’énigme... Ce qui est le propre du polar.


      • Brutus paparazzo 7 janvier 2023 17:26

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Contre-sens !

        L’énigme que la Sphinge soumet à Oedipe n’a rien à voir avec le parricide lui-même, mais seulement avec le fait qu’il lui donne accès à une position premettant que l’oracle (c-a-d le destin) s’accomplisse.

        Dans un polar, la résolution de l’énigme est la clé qui élucide le crime a posteriori, pas celle qui le permet a priori.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 janvier 2023 12:23

        @paparazzo il y a l’énigme du ou de la Sphinge. Mais le policier « Tirésias » (pourquoi d’ailleurs ne prévient-il pas Oedipe AVANT qu’il tue son père et commet l’inceste avec sa mère ?). Ce n’est pas le premier roman ou le meurtrier est connu dès le début du roman (ce fut le cas avec un roman d’Agatha Christies). Dans la série des Colombo, le spectateur sait parfois d’avance qui est le meurtrier et donc le thriller n’est pas dans la résolution de l’énigme, mais dans la manière dont le policier (en terme freudien : le Surmoi) remonte à la source du crime. Dans le cas d’Oedipe, il est à la fois coupable et innocent puisqu’il ne connaissait pas son origine. Il n’empêche dans une confrontation pour passer le premier sur la route, Oedipe tue son (père) sans le savoir. Le meurtre à ce stade ne peut être un parricide... N’empêche, la violence est présente, fondamentale et latente (moi ou l’autre...). 


      • Decouz 7 janvier 2023 14:40

        Pas tout à fait puisqu’il y a eu une tendance à le réhabiliter il y a quelques années (par des intellectuels justement), on peut en dire autant de la littérature dite régionale, ou de la science-fiction ou du roman d’espionnage, qui ont des lecteurs spécifiques, je m’intéresse à tel auteur parce qu’il parle de ma région (d’ailleurs la recette sert aussi à des feuilletons policiers télévisés).

        Quant au dénouement d’une intrigue, il appartient à la littérature en général, même si il y a un crime ça n’en fait pas un roman dit policier, lequel comprend d’ailleurs plusieurs sous-genres.

        « Une ténébreuse affaire » de Balzac est bien une sorte de roman policier. On aurait bien du mal à classer certains auteurs, Poe, Dumas, le Carré et bien d’autres soit qu’ils aient écrit dans différents registres, soit que leurs écrits soient bien plus ouverts, plus riches dans les analyses des personnages, dans les descriptions, dans les implications politiques et sociales etc


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 janvier 2023 14:57

          Il n’y a qu’ une grande littérature française aujourd’hui , celle du nombril féminin !


          • Seth 7 janvier 2023 18:21

            @Aita Pea Pea

            De préférence sous forme autobiographique : soi -même parlant de soi-même à soi-même pour lecteurs voyeuristes. Insupportable.

            Je ne lis plus de contemporain du tout. Uniquement du « classique », du Fantasy mais ça, c’est mon péché mignon ainsi que quelques rares essais politiques ou historiques là aussi très choisis.


          • Decouz 7 janvier 2023 17:30

            Une auteure difficile à classer, différents livres d’elle pourraient rentrer dans le genre, car il y a des meurtres et des enquêtes, du mystère, des poursuites, des fuites, des horreurs, des ambiguïtés,

            Carol Oates : " Fine psychologue, elle « aime les personnages ambigus, leurs zones d’ombre et leurs secrets. La violence et les pulsions sexuelles présentes dans certains de ses récits sont proches de celles que l’on retrouve dans le roman noir »4. Elle a d’ailleurs écrit plusieurs romans policiers sous les pseudonymes de Rosamond Smith et de Lauren Kelly."

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Joyce_Carol_Oates


            • damocles damocles 7 janvier 2023 19:28

              Ce sujet me rapelle une anecdote qui m’est arrivée il y a environ 50 ans , le « policier » était considéré comme un genre mineur à l’époque.

               Je lisais beaucoup de James Hadley Chase ,qui ecrivait plutôt des thrillers que des romans à énigmes , et un jour je rentre dans une librairie et demande où était le rayon des« polars »... Le libraire ,qui ressemblait à Michel Polac ,me regarde d’un air meprisant et dit : « on n’a pas ça chez nous » ! ...

              Quelques temps après ,peut-être 2 ou 3 ans , le« polar » avait gagné ses lettres de noblesse , et les rayons de sa librairie s’etaient chargés de Fleuve Noir , Carré Noir ,Le Masque ....etc...


              • velosolex velosolex 9 janvier 2023 12:46

                @damocles
                J’ai pas vraiment l’impression que le polar était considéré ainsi il y a 50 ans, bien au contraire. C’était la grande époque. Depuis des lustres, le genre est consacré. Le fleuve noir lancé par Duhamel en 48. On vendait à la pelle les oeuvres d’arsène Lupin, de Conan Doyle, et d’Agatha Cristie, et de tant d’autres. . Le polar américain, avec Chester Himes et Dashiell Hamett en chef de file, dont j’ai toute une collection d’originaux c’est sûr a enrichi le polar Français, mais il y a une veine Française très riche avec Leo Malet, dont se réfère Daeninckx, Malet, Manchette, et maintenant Fred Vargas. 
                Ce qui est nouveau, relativement du moins, c’est la mondialisation des échanges. Dans les années 80 elle est consacrée, dans la collection 10-18 par Zylberstein. Elle pulblie les livres d’Upfield, des polars japonais, indien, australien, avec son impecteur atypique métis, qui a publié entre les années 30 et 80. Les enquètes du juge Ti dans la chine de l’époque des Tang sont un régal, écrit par Van Gulick, un Hollandais érudit et sinologue, dont « le monastère hanté », a peut être bien un peu inspiré Umberto Eco et son « nom de la rose », qui est lui aussi un polar. La littérature policière couvre en fait tous les pays, et toutes les époques. Je cite par exemple Doverty, auteur de très bons polars moyennageux, une spécialité anglaise. Toute une dimension pycho pathologique a été inauguré par Patricia Highsmitt, dont les thrillers ont inspiré Hitckock. Ruth Rendell a elle aussi signé de vrais réussites. On n’en finirait pas. 
                Quelques titres qui m’ont marqué. « Piège pour Cendrillon », de Sébastien Japrisot. 
                « La lune d’Omaha », de Jean Amila. « La neige était noire », de Malcom Braly. « 
                 »Sage comme une image", de Ruth Rendell...Pas grand chose à jeter dans Simenon...


              • cevennevive cevennevive 8 janvier 2023 09:57

                Les meilleurs sont, hélas, Américains : Patricia Cornwell, Marie Higgins Clark, Michael Connelly, et quelques autres.

                Il faut dire que les San Antonio, les Mégret et autres, ressemblent trop à ce que nous vivons aujourd’hui.


                • Brutus paparazzo 8 janvier 2023 10:41

                  @cevennevive

                  Les Américains excellaient surtout, il fut un temps, dans le « roman noir » (policier ou pas) qui n’est pas le seul genre représenté dans l’univers des « polars ».

                  Pour ce qui est des auteurs français (ou francophones ?), je vous recommande la lecture de l’un d’eux qui est aussi éloigné de la diffusion assurée à coups de marketing et de publicité par les éditeurs américains que le cinéma d’art et d’essai est éloigé d’Hollywood.

                  Je veux parler d’Hubert Monteilhet qui a écrit, entre autres Les Mantes religieuses, Le Retour des cendres, Le Forçat de l’amour, La Part des anges, Une vengeance d’hiver ou Comment l’esprit vient aux secrétaires... je passe et j’en oublie, mais dont on ne peut pas oublier la pépite : Les Pavés du diable.




                • Seth 8 janvier 2023 12:53

                  @voxa

                  Les us ne sont pas ce qu’il y a de mieux comme dans à peu près tous les genres hors le Fantasy (ce que je préfère) où ils produisent du vraiment bon. Les frenchie ont essayé de faire du différent...Les britiches, par leur ambiance, leur reste de Gothic et leurs personnages sont bien meilleurs.

                  Agatha Christie en est la reine incontestable.
                  j’ai lu tous ses bouquins, absolument tous, moi qui ne suis pas un fan de policier, ce qui est formidable : je peux en relire la plus grande partie sans m’en souvenir le moins du monde. smiley


                • damocles damocles 9 janvier 2023 01:54

                  @cevennevive

                  J’ ai peut-être une vue troublée , mais je ne vois vraiment pas en quoi San Antonio (Frederic Dard) et encore moins Maigret (Simenon) dont les romans sont intemporels et basés sur la psychologie des personnages, ressemblent à ce que nous vivons aujourd’hui...


                • velosolex velosolex 9 janvier 2023 13:08

                  @voxa
                  C’est pas parce qu’on a des bons fromages en Normandie, qu’on n’est pas curieux d’apprécier ce qui se fabrique ailleurs. L’interet du polar, c’est sa dimension anthropologique, d’immersion, un vrai prétexe à pénétrer toutes les couches de la société.
                  Le genre a été inauguré au dix neuvième siècle, et une affaire, celle de « Road hill house » https://bit.ly/3vOHPCP, que Kate Summercale expertise, défraya la chrorique. Pour la première fois, les journaux, en 1860 exposèrent le linge sale d’une famille bourgeoise, provocant un autre scandale, dans cette société ou le « Home » est sacré, et source de secrets. Un enfant venait d’être mystérieusment tué, précipité dans la fosse d’aisance. L’affaire durera des années, et le mystère ne sera percé que 80 ans plus tard. 
                  Le livre de Summercale est un régal, car elle fait de ce fait divers, l’origine du polar anglais, dans une étude socilogique et historique de cette époque, qu’elle expertise, faisant l’inventaire de la façon de vivre de la bourgeoisie, des salaires donnés aux domestiques, de l’état de la police anglaise, encore très sommaire, et qui va s’inspirer de la Française.
                  . Conan Doyle s’en servivra pour créer Sherlock Holmes, car cette affaire fut à l’origine de la police d’investigation. Wilkie Collins, compagnon de Charles Dickens, peu connu en France, en tira lui aussi ce chef d’oeuvre absolu qu’’est « Pierre de Lune »https://bit.ly/3k5Q7Uo


                • velosolex velosolex 9 janvier 2023 14:30

                  @Seth
                  J’ai lu Agatha Cristie quand j’avais 14 ou 15 ans, presque tous ces romans. J’en ai gardé la mémoire de beaucoup, comme « la maison bisornue », « dix petits nègres », « le meurtre de Roger Acroyd » qui sont des classiques. 50 ans plus tard, je m’y suis remis. J’ai lu dernièrement « une mémoire d’éléphant », qui comme son nom l’indique est lié à la mémoire. Mais c’’est le dernier livre de l’auteur, s’interessant là un peu dramatiquement à ce qui commence à être un problème chez elle. On dit qu’elle a été aidé pour le finir...Ce n’est pas le meileur, mais il est signifiant de la conditon humaine. Curieusement, sans le vouloir j’ai relu ensuite un de ces premiers livres. « Pourquoi pas Evans » n’a pas la maturité de ce qu’elle deviendra. C’est un roman avec beaucopu de failles, de bric et de broc, mais qui brille par son spontaneité et son esprit de facétie et de jeunesse. On retrouve un peu de cet esprit propre à Hichcok qui dans « jeune et innocent », livre l’esprit du début des années 30. 


                • velosolex velosolex 9 janvier 2023 14:43

                  @damocles
                  Assouline a écrit une très bonne biographie sur Simenon, personnage complexe, qui n’arrêtera pas tout au long de son oeuvre de répéter les même obsessions, tournant autour de la nostalgie de la jeunesse, du secret de famille, de la soif de réussir et de s’affirmer, du pouvoir, d’une sexualité frénétique, pulsionnelle ( qui lui vaudrait maintenant de sacrés ennuis), et du thème très récurent de l’étranger et de la rumeur imbécile. 
                  André Gide dira de Simenon que c’était le meilleur écrivain Fançais. Il est vrai qu’il n’a pas de concurent pour dresser une ambiance, avec quelques phrases d’apparence simple. Modiano dira qu’il a été très influencé par Simeon. Il est connu par ses « Maigret », mais qui sont loin de résumer son oeuvre. Plusieurs pèrodes dans la vie de cet ogre, dont la pèriode américaine, longue de cinq ou six ans, qui le rendra très populaire aux etats unis. 
                  Quand il revient en Belgique, un journaliste vient voir sa mère, ce personnage austère, ressemblant à la « malcoche » de « vipère au poing » de Bazin...Le journaliste lui dit qu’elle doit être très fière de son fills....« Voyez vous, lui dit elle, c’est curieux, car c’était son frère le plus doué »....Le frère en fait était une vraie crapule, condané par coutumace à la peine de mort en belgique pour sa participation aux crimes nazis. Après guerre, il demande à son frère Georges de l’aider, et celui ci lui recommande de s’engager dans la légion. C’est là qu’il tombera au combat, en Corée je crois. La mère de Simenon, ne pardonnera jamais à son fils, qu’elle n’avait jamais vraiment d’ailleurs déjà aimé. Et cet amour impossible à conquérir sera sans doute est des ressorts névrotiques de la création chez lui. Simenon fera construire des palais dont une sorte de forterresse en suisse, équipée d’un bloc opératoire. Mais après un AVC, il l’abandonnera pour se retirer dans une toute petite maison de trois pièces, semblable à celle où il avait vécu pendant son enfance, à Liège. 


                • damocles damocles 10 janvier 2023 11:08

                  @velosolex

                  Le polar était en pleine expansion en effet ,et la production de très bonne qualité , mais les milieux litteraires ne reconnaissaient pas ce genre comme de la litterature à part entière , il n’y avat d’ailleurs aucune emission litteraire qui parlait des romans policiers

                  A votre liste j’ajouterai Donald E. Westlake , Charles Williams (Fantasia chez les ploucs) Peter Cheney , et chez les français Albert Simonin (Razzia sur la chnouf, Le cave se rebiffe ) et Leo Malet entre autres.


                • Decouz 8 janvier 2023 10:48

                  Remarquer l’importance des chiffres dans les listes : les 100 lieux qu’ils faut voir, les 100 (ou 10) meilleurs polars français, pas 99 (ça c’est pour les prix) ni 101, juste 10 ou cent, ou un chiffre rond :

                  https://www.leslibraires.fr/dossiers/les-100-polars/


                  • Eric F Eric F 8 janvier 2023 13:36

                    Ceux que notre époque classifient comme des grands classiques étaient souvent considérés comme des auteurs superficiels à leur époque. Alors lisons les auteurs contemporains boudés par les salons littéraires, nous avons peut-être deux siècles d’avance sur la renommée.


                    • Fergus Fergus 8 janvier 2023 16:12

                      Bonjour, l’auteur

                      J’ai moi-même apprécié les polars d’Exbrayat, bien que ma préférence aille vers ses romans de littérature classique comme Jules Matrat ou Un matin elle s’en alla.

                      Dommage que dans la veine du polar régionaliste vous ayez oublié de mentionner celui qui, à mon avis, a été le meilleur : Pierre Magnan. J’ai consacré à cet excellent auteur un article d’hommage l’an passé : Pierre Magnan : depuis 10 ans la Provence porte son deuil.


                      • Moi ex-adhérent 8 janvier 2023 16:53

                        @Fergus
                        Bonjour,
                        Exbrayat donne de la bonne humeur aux romans policiers. Je crois qu’il a plus de 90 romans policiers à son palmarès, dont certains ont inspiré des films.
                        Jules Matrat et Un matin elle s’en alla, sont deux romans très puissants, mais pas dans l’humour.
                        J’ai réduit mon billet à l’édition Masque, à la bonne humeur, même dans les romans policiers, afin de ne pas m’éparpiller.
                        Merci d’avoir cité Charles Exbrayat que peu connaissent.
                        Cordialement


                      • Fergus Fergus 8 janvier 2023 17:53

                        Bonsoir, voxa

                        Ce n’est pas de « l’auto-pub », c’est pour éviter de rédiger un long commentaire dans lequel j’aurais repris de nombreux éléments de l’article !!!


                      • Fergus Fergus 8 janvier 2023 17:56

                        @ Moi ex-adhérent

                        Il y a également de l’humour derrière la noirceur dans les polars de Magnan. Et surtout ils sont remarquablement écrits, dans la filiation de Giono. Mais vous en connaissez sans doute, au moins de nom, le personnage récurrent : le commissaire Laviolette. Presque tous les polars de Magnan ont donné lieu à des films ou des téléfilms.


                      • velosolex velosolex 9 janvier 2023 13:24

                        @Fergus
                        J’ai découvert Magnan il y a une vingtaine d’années au moins, dans une maison de haute provence que j’avais loué et où tous ces bouquins étaient sur une étagère. Le propriétaire le connaissait.
                        Le hameau avait servi de cadre à un roman de Magnan. 
                        C’était un vieil homme, et il avait été l’assureur d’une autre personnalité, Alexandre David Neil, qu’il décrivait comme « une vieille dame un brin retors ». J’avais été visité sa maison à digne, et était tombé sur sa vieille secrétaire, quelque peu acariatre. une sorte de bonne soeur qui consacrait sa vieillesse à honnorer la mémoire de son ancienne maitresse, de façon jalouse.
                        Magnan vaut effectivement le coup. « Les courriers de la mort » est sans doute son livre le plus réussi. On note chez lui des thèmes assez obsessionnels, tel que la folie, le secret minant des générations entières, la thème du tombeau. La sexualité est aussi traitée de façon étrange, comme une menace capable de balayer l’intégrité d’un individu. Le tout avec beaucoup de verve et de fantaisie dans la langue, comme dans « les charbonniers de la mort », ou toute une communauté sombre dans une sorte de frénisie sexuelle endiablée. 


                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 janvier 2023 18:31

                        Je mets la barre très haute : Le dahlia noir . James Ellroy.


                        • velosolex velosolex 9 janvier 2023 13:13

                          @Glosspan
                          J’ai lu le livre de Steve Hodel. Très convaincant, et qui s’avale comme un polar. On remarquera la symétrie avec la révélation toute récente de ce milieu sordide du spectacle avec les dernières révélations sur les prédateurs sexuels en série, protégés par la société du spectacle, ayant débouché sur Mee too. 


                        • Decouz 8 janvier 2023 18:56

                          On peut confondre Ellory et Ellroy, les deux auteurs de polar, mêmes lettres :

                          https://www.babelio.com/auteur/R-J-Ellory/155672

                          https://www.babelio.com/auteur/James-Ellroy/3304


                          • zygzornifle zygzornifle 9 janvier 2023 08:35

                            Polard : ou est passé le coffre de Benalla, son flingue, ses passeports et as t’on trouvé de son ADN dans le cul présidentiel ? 

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