@pemile

Je dirais plutôt que les crimes de la Résistance ne délégétiment pas la Résistance.
La Résistance gazaoui a certainement commis des crimes de guerre le 7 octobre 2023, sans doute pas autant qu’on le dit : près de la moitié des victimes israéliennes étaient des militaires et une partie des victimes civiles ont été tuées par Tsahal.
 
La résistance palestinienne est légitime. La résistance des Gazaouis était légitime le 7 octobre et elle l’est encore plus aujourd’hui.

Le problème est qu’on ne peut pas en parler librement et rationnellement. Il suffit de voir les procès en sorcellerie intentés à Mathilde Panot, à la France Insoumise, à Rima Hassan, aux étudiants qui manifestent en faveur des Palestiniens.
Le communiqué de LFI était parfaitement exact et n’était en aucune façon une apologie du terrorisme.

Le pouvoir politico-médiatique impose des éléments de langage :
— ne pas évoquer la résistance et lui donner le nom générique de « Hamas », prononcé de préférence à l’israélienne, ce qui fait doucement rigoler quand on connaît la négligence habituelle des Français envers la prononciation des mots étrangers
— Le Hamas est défini comme un mouvement terroriste et non comme un parti politique 
— pousser des cris d’orfraies aux mots d’apartheid et de génocide
— prétendre que le slogan « de la rivière à la mer la Palestine sera libre » est antisémite et nie le droit à l’existence d’Israël
— prétendre qu’Israël, qui occupe illégalement la Palestine depuis 1948 a le droit de se défendre alors que c’est le contraire qui est vrai. C’est comme si on disait que pendant l’Occupation, la Wehrmacht avait le droit de se défendre sur le sol français. Je vous renvoie sur ce point aux démonstrations de Francesca Albanese, rapporteur de l’ONU. 

En insultant LFI Sophia Aram se place résolument du côté du plus fort, du côté de l’injustice et de l’hypocrisie.

Pour ma part, je précise que sur les questions sociétales mes opinions sont diamétralement opposées à celles défendues par LFI, mais je n’accepte pas la bassesse qui consiste à aboyer avec la meute.