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Commentaire de La Bête du Gévaudan

sur Quand le concept s'impose dans l'espace public, l'art trouve refuge sur internet !


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La Bête du Gévaudan 7 mai 17:44

en effet, devant une œuvre d’art dit moderne, on dit généralement « intéressant » mais très rarement « beau »... est-ce donc encore de l’art ? Mme de Kerros, comme vous-mêmes, avez parfaitement mis à jour les dessous de cette prise d’otage. 

Ce qui est intéressant, c’est que le divorce enclenché il y a 100 ans ne s’est jamais résorbé. Malgré le terrorisme intellectuel, les subventions étatiques, la propagande et l’accoutumance, l’esprit humain continue de se rebiffer spontanément contre cette espèce de tyrannie. C’est encourageant.

A mes yeux, l’art dit moderne est en réalité une contre-révolution, un retour à l’informe archaïque (il revendique d’ailleurs souvent lui-même l’abolition de la forme)... l’oeuvre dite moderne s’identifie plus à un fétiche néo-religieux qu’à une oeuvre d’art au sens libéral. La « perspective » y est écrasée, et l’homme est écrasé en lui-même et renvoyé au despotisme d’avant la prise de conscience et de la célébration du logos. 

La tendance contemporaine découple le sentiment et la raison. Il reste d’un côté un rationalisme aride (squelette sans chair) et de l’autre un subjectivisme tyrannique (chair sans squelette). 

Evidemment, il y a toutes sortes de nuances à apporter. Et toute la production contemporaine ne se résume pas à ce fétiche néo-religieux.


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