les mots sont le plus formidable moyen de manipulation des cogito, puisque notre pensée passe le plus souvent par les mots.
J’avais en préparation deux articles pour montrer comment les mots le font de manière si insidieuse et pourtant si visible et évident, mais je ne le les ais pas publié et ne le ferais sans doute pas.
Une des astuces les plus utilisés étant de donner à un même mot deux sens contraires et totalement contradictoires.
Un exemple, le mot « personne », il désigne à la fois une... personne, donc, quelqu’un et à la fois... Personne, c’est à dire, sans aucun individu. Ce genre de mot permet de formater le cerveau à accepter le principe d’injonction contradictoire où la novlangue est une forme de caricature, mais utilisé depuis très longtemps.
Autre exemple, tu prend le mot bien, il désigne à la fois une valeur morale ou éthique humaine forte et à la fois une valeur dépourvu de toute morale ou éthique car parlant d’un bien matériel. Résultat, le cerveau crée une association entre les deux, alors que la logique dit tout le contraire. Mais pour le cerveau, bien matériel et bien éthique se confondent. Créant alors des cul de sacs du raisonnement.
Bref, les cléricaux qui ont façonné le langage (et à leur suite les académichiens) maîtrisaient parfaitement les techniques de manipulation des cogito via le langage et il faut leur reconnaître qu’ils ont fait très fort !