Bonjour, Aristide
« Je parle là des randonneurs, pas de ceux qui se baladent le dimanche »
Pas évident de faire la différence entre les randonneurs itinérants qui parcourent un GR et les randonneurs d’une journée : tous empruntent les mêmes itinéraires balisés et doivent adapter leur comportement à l’environnement de la même manière.
Pour ce qui est des « patous », des chiens parfois nettement plus agressifs que la peluche de Belle et Sébastien, ils étaient endémiques dans les Pyrénées et les Landes. Or, l’on en voit désormais ailleurs (l’effet mode dont je parlais) sans la moindre nécessité : il n’y a par exemple pas d’ours dans le Mercantour et le loup est un animal très craintif.
A contrario, certains bergers pyrénéens choisissent désormais, pour ne plus être exposés à des dérapages de leurs « patous », d’autres races de chiens particulièrement efficaces, du genre berger australien ou border collie.
A l’exception d’une poignée de militants écolos porteurs d’oeillères, personne ne nie les problèmes posés par les loups. Et la « régulation » est malheureusement une nécessité dans les régions pastorales.