@charclot
Le second c’est la domination de la culture urbaine sur l’ensemble du territoire ce qui n’est pas neuf puisque à l’origine de l’histoire on trouve des villes : Catal Huyuk, Jéricho, Sumer Babylone Athènes Spartes Rome... La ville et ses territoires n’existent que par l’agrégation des volontés et des soumissions. Dans chaque lieu où une ville a développé une force armée importante elle a pris le pas sur ses voisines comme le font les fourmis les termites ou autres insectes sociaux obéissants à un pouvoir centralisé symbolisé par une reine mais qui n’existe que par la cohésion d’ensemble et le codage génétique induisant et conformant chaque insecte à son rôle. Il n’y a alors rien d’étrange à ce que l’abeille qu’on massacre aujourd’hui allégrement devienne le symbole de moult empires et que les fourmis soient cité en exemple pour leur abnégation . Le message est clair « soumet toi à la volonté de la ruche ou disparait dans les méandres putrides de l’inexistant ». C’est une forme de réalité qui depuis qu’internet a changé la donne exprime le mépris de l’urbain sur son territoire il y a le citoyen et le bouseux con et borné... Or en y regardant bien , le possédant du domaine urbain est aussi celui qui possède le domaine agricole La villa romaine presqu’autant que l’église a perpétué Rome et nous sommes , spirituellement ( si l’on considère qu’une domination armée fut spirituelle) encore et toujours sous le contrôle de Rome. Or cette expansion a non seulement un cout matériel mais aussi animal La ville comme centre de consommation est bien le cœur du problème. Une personne qui vit vraiment à la campagne a des volailles, du jardins des fruitiers , même si ce n’est pas sur des hectares mais suffisamment pour s’entretenir... En gros la bestiole qui habite sur son territoire privé en autosuffisance est plus équilibré moins stressé que la population, déportée volontaire, qui peuple désormais les villages grossissants du deuxième cercle des banlieues ouvrières et qui se parachutant dans un nouvel univers apporte ce qu’il croit conforme aux attentes sociétales, haies en thuya, piscine, jeux en plastique pour les gamins etc etc. mais rarement très très rarement un petit jardin vivrier ou des fruitiers.... Cette perte de savoirs ou de priorité conduit ou plutôt maintient un système qui phagocyte l’environnement par la surproduction qui induit une qualité alimentaire moindre et donc des carences alimentaires conduisant à des carences qui peuvent être d’ordre intellectuelles (non que le fait dans être un soit la panacée mais je met en exergue des véritables déficiences liées à des manques en vitamines et autres). Quand des villages agricoles de la très grande ceinture d’une ville, dont le PLU est à 90% en terres agricoles, ne produit plus ni végétaux ni viande que ces terres sont laissées en jachère fautes d’exploitant ou plutôt de la volonté d’en installer ce qui s’installe c’est la perte de sens la perte d’identité qui ne conduit qu’à l’effondrement collectif. Plus de bal ni fêtes de village, plus de joie et tout cela pour être au service de quelques pseudos intelligents qui se pensent s’imaginent et se présentent comme le sans l’intelligence et la réussite alors qui ne sont que les vecteurs d’une maladie collective le déni. 
Il n’y a plus à mon sens de solutions parce ce que bien que parlant le même langage nous ne faisons plus l’effort de nous comprendre. Le territoire français est peu à peu cédé aux intérêts transnationaux et ce au détriment du travailleur cité plus haut et tout le monde s’en fout parce que pour l’instant même si ça pique un peu c’est encore supportable. Ceux qui annoncent le malheur sont toujours pris pour des cons quand ils l’annoncent et toujours maudits quand le malheur arrive mais en aucun cas entendus au moment où il encore possible de faire machine arrière. 
Sic transit gloria mundi !