@AmonBra
merci pour le partage... je m’y retrouve...

Pour répondre à quelques commentateurs qui se reconnaitront, je comprends leur... incompréhension... (juste pour éviter un jugement qui pourrait être maladroit sans que je ne l’aurais souhaité, j’affectionne le respect que l’on peut porter envers chacun, quand bien même rien ne nous y oblige...)

Comme dit à moderatus qui me questionnait à ce propos j’habite très près de la frontière belge, j’y colle dans mon quotidien, à moins d’un kilomètre (ce qui a bcp influencé mon imaginaire d’enfant, car jamais en la franchissant des dizaines, des dizaines de fois cette frontière à travers chemins, sentiers, et champs, je n’avais jamais rien vu qui y ressemblerait de loin ou de près). Les frontières sont invisibles aux yeux d’enfants..., et très imaginaires aux yeux des adultes, ou au moins juste conceptuelles..., existent-elles vraiment ? on leur a juste dit que c’était ainsi, comme une barrière imaginaire, et ils y ont cru. Mais la réalité, de la vraie vie, m’avait rattrapé dès mon plus jeune âge, je ne constatais rien de leur existence !
Et donc j’habite toujours dans la région (même si j’ai eu plus d’une fois dans ma vie une envie farouche de m’expatrier, de migrer... de quitter la France sans état d’âme, et que l’ai fait quelques fois sur quelques mois). Et dans cette ville d’importance moyenne, moins de 30 000 habitants, il y a environ (car aucune statistique officielle n’est autorisée en France — pour l’instant — ouf !, quelques 10 à 12 % de concitoyens issus de l’immigration, majoritairement d’Afrique du nord, mais aussi d’autres pays du nord, du sud, de l’est (Asie)...
Un taux qui pourrait paraître élevé, dans l’imaginaire de certains. Je ne leur donne pas tort pour autant, car tout est selon moi question de proportion... de dimension humaine, surtout « urbaine »... que des grandes métropoles ne connaissent pas (hélas), car elles connaissent, ont connu, à leur insu, un peu à la fois, des sédentarisations par quartiers, « arabes », ou chinois, ou autres... des regroupements culturels assez naturels au fond, naturellement magnétiques, qui ont fini assez naturellement par cliver la population, la fractionner.
Ce n’est pas le cas des petites villes de provinces comme la mienne, où tout le monde se respecte...