@Eric F
Je réitère. Je trouve que vous illustrez et pratiquez
parfaitement la stratégie de banalisation/respectabilisation
du RN en montrant les ficelles et les
faiblesses de l’entreprise.
- Vous
ne répondez évasivement sur un tas de points que j’ai soulevés car il serait
gênant de trop les exposer et que cela devienne trop connu parce qu’alors le
double visage du RN serait trop visible avec les dégâts électoraux que l’on
sait.
- Nous
savons que l’hystérisation des débats autour de l’islam et de l’immigration et
l’exploitation des faits divers sont toujours en réserve parce que cet appoint
de voix à chaud est vital pour la maison par la confusion et la diversion organisée.
La maison a là un vrai savoir-faire et une réserve de voix insuffisante mais
indispensable.
- La
comédie de défendre notre économie, les équilibres économiques et un partage
équitable des richesses afin de capter des électeurs amenés en réalité à voter
contre leurs intérêts alors que les votes de ses cadres s’alignent sur ceux de
LR et LREM qui font la politique d’une minorité d’oligarques. Le coup de la
diabolisation de Macron pour cacher cette convergence. L’écologie, n’en parlons
pas, rien de sérieux en dehors de l’exploitation des caricatures qui traînent.
- " LFI
a fait élire Macron" (ridicule du simple point de vue de l’arithmétique et
de l’insistance) déclamé le soir même de l’élection par MLP lançant en urgence
le slogan pour cacher le double-jeu risqué de son parti en cas de dévoilement. MLP
a partagé plus d’un intérêt avec Zemmour et Bollloré, notamment le coup de
maître de torpiller la possibilité d’un véritable débat et d’éviter ainsi l’exposition
méthodique d’un programme et la confrontation des analyses et des
propositions.MLP nous a donné ensuite un échantillon de ses capacités et niveau
de réflexion. Pour gouverner, il est quand même préférable d’avoir réfléchi un
peu à ce que l’on veut faire.
-
Ensuite devant l’accélération de la prise de conscience des enjeux politiques
et le retour d’une gauche authentique portée autant par le besoin de démocratie
et d’implication citoyenne que de justice
sociale, là le réflexe des intérêts partagés a joué sans hésitation et le barrage
des 50 et quelques mandats a été levé sans hésitation grâce à l’aide des
implantations locales LR et LREM. Là silence radio. Pas de slogan. Parce qu’il
y avait un double merci à formuler. Merci à nos vrais amis des moments décisifs
et merci à la NUPES d’avoir déclenché ce réflexe de survie.
-
Votre argument sur le nombre de voix et de députés est une filouterie ou une
grosse bêtise. Avec le lien, vous entretenez une confusion entre une projection
sur l’hypothèse d’une proportionnelle et la réalité de ce qu’il s’est passé
dans un scrutin à deux tours avec plus de deux candidats quelquefois au second.
Il faut assumer parce que nos concitoyens sont de moins en moins faciles à
berner.
-
Le terme d’extrême-droite bien entendu vous gêne et la consigne est de travailler
les éléments de langage. Bon courage. Je viens d’énumérer quelques caractéristiques
de l’extrême-droite qui appartiennent à son histoire et qui sont toujours bien
là. Certaines même comme la collusion
avec les droites (qui ont perdu les références républicaines et de justice
sociales restaurées à la libération par le gaullisme) au sens large en pleine
effervescence.