@Aristide

Après plusieurs réformes du chef de l’Etat, un contribuable gagnant un million d’euros de salaire est taxé à plus de 54 %, tandis qu’un actionnaire percevant un million d’euros de dividendes le sera à 30 %

Oui, la fiscalité est un booster de fortunes,
un deuxième booster de fortunes est l’augmentation abusive des marges (effet cliquet mentionné dans l’article) qui augmente le montant des profits pour le capital,
le troisième booster de fortunes est le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail où la part du capital augmente.

Ils ne sont pas listés ici par ordre chronologique ni par ordre d’ampleur, mais le ’’message’’, c’est que tout va dans le sens d’un accroissement des profits et par conséquent de la valorisation boursière, indépendamment de l’état réel de l’économie.

Intuitivement on pourrait croire que la stabilité est propice aux affaires, mais on s’aperçoit que certains secteurs comme le complexe militaro industriel et l’énergie profitent des guerres et des crises (c’est pas nouveau, les ’’munitionnaires’’ de l’ancien régime étaient déjà accusés de surprofits). D’autres secteurs s’engouffrent par la brèche, comme on le voit avec les ’’anticipations d’inflation’’ des fabricants dans le cadre des négociations de prix avec la distribution.
Il pourrait un avoir un tarif bas de départ et des clauses de revoyure dument justifiées, car sinon c’est le ’’haut de la fourchette’’ qui est fixée par précaution. On l’a vu également avec les renouvellement de contrats d’énergie à l’automne derniers, or les cours ont rebaissé depuis lors pour retrouver ceux d’avant le déclenchement de la guerre. Entre temps, certains groupes se sont gobergé.

Il y a d’autres sources de surprofits, ainsi j’ai vu une enquète sur ’’le plus jeune milliardaire de France’’ (eh oui, c’est symptomatique), ayant engrangé des dividendes sur les assurances de smartphones avec des contrats abusifs où les prélèvements s’accroissent dans le temps. Ça montre les abus des services financiers et assurantiels, encore un secteur qui crée du faux PIB et des vrais profits en ponctionnant le grand public.