@chapoutier
Concernant ma remarque de ne pas tenir compte des nuances, elle était justifiée par le fait que vous n’ayez retenu de mon premier commentaire que les points que vous contestiez. Le ’’marketing’’ est donc de votre part.

La CIA (ou autre) est incontestablement intervenue à un certain moment pour exacerber l’insurrection ouest-ukrainienne, mais on ne peut pas prétendre que sans cette intervention il n’y avait aucun courant protestataire (d’où mon évocation des gilets Jaunes et leur récupération éventuelle). 

Entre la fin des années 40 et la fin des années 80, il y a eu d’un côté le pacte de Varsovie et de l’autre l’OTAN, on ne va pas refaire l’histoire de la guerre froide, et de mon point de vue la dissuasion a été plutôt efficace. Il y a eu pendant cette période des interventions armées en Europe contre des pays qui divergeaient de la ligne imposée par la grande puissance dominante, mais tous ces cas se sont produits dans le bloc de l’est. Cette période a été une des plus prospère et dénuée de guerre que nous ayons connu en Europe occidentale, considérée comme Eldorado à l’Est comme au Sud.
Mais tel n’est assurément plus le cas, j’en reviens donc à ma condamnation de la ’’marche vers l’Est’’ (certes les pays étaient demandeurs) qui a créé de l’instabilité -j’assume être assez conservateur en terme de géopolitique-.

Concernant la présence militaire du ’’protecteur’’ étasunien dans le cadre d’une alliance, cela a été une solution de facilité pour les pays d’Europe de l’Ouest pour économiser des charges financières de défense, on voit à quel dénuement sont arrivés nos propres forces. Trump a souhaité désinvestir les USA, nos états leur ont demander de rester, la majorité de la population préfère le bouclier américain que de raquer pour une armée autonome dispendieuse, et les pays de l’Est en redemandent depuis le 24 février 2022, où l’OTAN en déclin a repris une raison d’être.