@Jean Keim
Oui, je pense mieux approcher ce que
vous voulez dire
< L’intellect
n’a pas accès à l’inconnu puisqu’il évolue dans le connu,
néanmoins cela n’invalide pas la possibilité de la réalité de
l’inconnu. >
Cela semble cohérent.
Cependant, il s’agit toujours du
connu-vécu du cerveau, qui se trouve perçu par l’intellect
(la partie du cerveau consciente)
On a mesuré que certaines décisions
sont prises dans la partie inconsciente du cerveau, et ne deviennent
’’notre décision’’ qu’au moment où les influx arrivent dans la
partie consciente (l’intellect). Soit après que les influx qui
mèneront à la ’’décision’’ consciente aient été ’générés.
Or, le cerveau n’est par un organe
organisé hiérarchiquement. Certaines zones prennent plus
d’importance selon les situations.
La réalité de l’inconnu existe
certainement déjà pour l’organe qui ’’produit-exprime’’ le résultat
d’un processus largement inconnu au coup par coup.
Je me souviens d’un rapport sur une
patient opéré du cerveau. Pour identifier les fonctions des zones
où s’enfonçait la sonde, ils envoyaient de petites décharges
électriques et demandaient au patient (maintenu éveillé) de dire
ce qu’il ressentait. A un moment, la décharge déclenche le rire du
patient. On lui demande pourquoi il rit, et il raconte une petite
histoire qui justifierait pourquoi il a rit. Mais on sait qu’il a rit
à cause de la décharge. Le cerveau lui a proposé un récit
explicatif qu’il a exprimé.
En répétant l’expérience juste
après, la raison exprimée était différente.
Le réel est une chose parfois bien
fragile. Du temps où j’étais croyant, le lâcher-prise aurait
peut-être pu être possible. Aujourd’hui, je l’exclus totalement en
ce sens que l’hypothèse est inenvisageable. Mais j’accompagne mon
épouse à la messe, quand elle décide d’y aller, ou quand elle
souhaite entrer dans un lieu pour y faire une prière.
Dans le cas des ’’expériences
limite’’, on ne sait pas trop de quoi il s’agit précisément Il y a
plein d’hypothèses.
Que les dieux existent ou non importe
finalement peu, tant que la croyance (en l’existence ou
non-existence) reste dans sn fort intérieur, et n’interfère pas
avec la vie de ceux qui pensent autrement.