• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Francis, agnotologue

sur Décryptage de la novlangue néolibérale n°5


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 janvier 2023 09:04

@Francis, agnotologue
 
 ça me revient : Jack London appelle ça le « bêche-de-mer »
En anglais « beach-la-mar » que les anglophones appellent le Cucumber Sea (ou “concombre de mer”)
 

bêche-de-mer 

  1. (Linguistique) Sorte de langage créole.
    • Pour diriger les esclaves, les colons parlaient le « bêche-de-mer », un charabia fait d’un mélange de mots anglais, français et indigènes. Ce bêche-de-mer était le dialecte commun entre les Canaques et les rares habitants d’origine européenne des Salomon.
      L’absence de conjugaisons est l’une des caractéristiques les plus intéressantes du bêche-de-mer. Tous les verbes s’emploient à l’infinitif, précédés de l’expression passe-partout « moi », « toi » ou « lui », « y en a » ou encore "y en a moyen moi" (toi ou lui).
      — (Charles Durand, La langue française : atout ou obstacle ?, Presses Universitaires du Mirail, 1999, p. 66)
    • Au Vanuatu (ex-Nouvelles-Hébrides), le français est langue officielle avec l’anglais et le bêche-de-mer (bichelamar) ; mais le français est en recul devant l’anglais du fait de la politique menée par le gouvernement anglophone. — (Nicole Le Douarin & ‎Catherine Puigelier, Science, éthique et droit, éd. Odile Jacob, 2007, p. 53)



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès