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Commentaire de amiaplacidus

sur L'Univers n'est pas une machine


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amiaplacidus amiaplacidus 22 décembre 2022 19:22

@Robin Guilloux

Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous avez écrit :

Une machine, que ce soit une machine à laver ou un ordinateur est incapable d’exécuter un autre programme que celui pour lequel elle a été conçue.
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Au risque de me répéter, ce n’est pas l’ordinateur, ou la machine, qui est conçu pour exécuter un programme mais exactement l’inverse : un ordinateur est capable d’exécuter n’importe quel programme qui a été écrit pour lui

Et il peut exécuter n’importe quel programme écrit en langage évolué après que ce langage ait été traduit par un traducteur (ce que l’on appelle un compilateur) dans le codage spécifique de l’ordinateur donné.

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Quant à l’IA, une belle tarte à la crème qui permet de dire tout et son contraire à des bavards.

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J’ai écrit des programmes qui analysaient les photos sortant des chambres à bulles lors de collisions dans des accélérateurs de particules. Ces programmes triaient les photos susceptibles de contenir des événements intéressants. Ils faisait le travail d’une vingtaine de personnes.
Est-ce de l’IA ? Non, c’est simplement une analyse statistique des trajectoires auquel on couple un dispositif d’apprentissage (un réseau neuronal, du niveau du TP de deuxième année d’un bachelor en info).
Rien de bien sorcier et surtout pas vraiment d’intelligence. Mais cela fait rêver Margot et surtout, lorsque l’on est chercheur, parler d’IA, permet d’obtenir plus facilement des crédits.

Pareil pour la reconnaissance faciale (je n’ai pas travaillé sur ce sujet, mais je sais comment cela fonctionne). Il suffit de mesurer plusieurs dizaines de distances entre des points spécifiques d’un visage pour l’identifier. De nouveau de l’analyse statistique avec un dispositif d’apprentissage.
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Pour finir, je ne compare en rien avec des Turing ou von Neumann. Comme ingénieur de recherche à la retraite, j’ai eu le privilège de côtoyer et de travailler, indirectement, pour des Nobel de physique, et j’ai parfaitement conscience de mes limites et insuffisances. Je sais l’étendue de ce que je ne sais pas et je reste à ma place.


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