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Commentaire de Eric F

sur En 2002, Vladimir Poutine n'était nullement inquiet de voir l'OTAN s'élargir à l'Est


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Eric F Eric F 19 décembre 2022 18:32

@Jean Dugenêt (message du 18 à 22:40)
Encore une fois, je ne reprends pas le discours de Poutine (*), car il parle pour sa part d’’’agression’’ par l’OTAN, et récuse la légitimité historique de l’Ukraine en tant qu’état. Je me place au niveau d’un observateur qui regarde la carte, et voit la progression d’un bloc face à l’autre (CEI actuelle), perçu comme une menace.
Mais c’est aussi un grignotage de sa zone d’influence -comme lorsque l’émirat ottoman grignotait peu à peu la zone d’influence de l’empire byzantin, avant de l’absorber-

On a déjà parlé plus haut du changement depuis 2002 où prédominait un climat de détente, et la situation à partir de 2007 où la tension s’est instaurée puis aggravée. Mais déjà en 2002, la CEI était désignée comme à prendre en compte (l’Ukraine en faisait alors partie).

Je n’accuse pas les pays de l’Est à propos de l’arsenal nucléaire, mais ils attisent les tensions envers la Russie, que l’Europe occidentale voulait au contraire résorber. Certes ils ont des raisons selon leur point de vue, mais on a eu tort d’« embarquer » des sources de tension qui n’existaient pas précédemment.
Du reste, on avait également eu tort d’intervenir dans le conflit séparatiste du Kosovo, que les Russes ont beau jeu de renvoyer à la figure de l’OTAN, car c’était quand même une pierre dans leur jardin.

(*) je suis amené aussi à contester sur ce fil de discussion certains arguments des pro-Russes, l’agression militaire de l’Ukraine n’étant pas justifiée par la situation, et contraire aux traités.
Pour autant la responsabilité des causes qui ont amené à cette situation sont partagées, on aurait pu éviter d’en arriver là sans l’extension des instances occidentales jusqu’à la CEI.


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