@Modernité et totalitarisme
La Russie est aussi capitaliste que les autres depuis des années ; la preuve, les investisseurs et entreprises européennes -dont des françaises- qui ont du se désengager dans le cadre des sanctions. Or c’est dans le cadre de la ’’détente’’ que cela peut se faire. Certes la Russie cherchait à s’émanciper de l’emprise du dollar, mais c’est aussi ce que s’était efforcé de faire l’UE avec l’euro en tant que monnaie alternative de référence.

Aucun risque d’attaque militaire du territoire russe qui seule justifierait une légitime défense fut-elle préemptive, à la réserve près des rodomontades ukrainiennes relatives à la Crimée, mais qu’elle était absolument incapable de mener à bien ...avant que l’attaque russe ait conduit à son réarmement par l’OTAN ...et maintenant c’est l’Ukraine qui peut parler de légitime défense, et cette fois ci à bon escient puisque son territoire a été attaqué militairement.
Pas le moindre rapport avec les accords de Munich en 38 (bien au contraire, cette référence a été brandie par les pro-ukrainiens envers ceux qui appellent à l’arrêt du conflit).

La question des accords de Minsk relève purement de questions de souveraineté territoriale, or la situation avant les accords de Minsk était défavorable à l’Ukraine, les accords permettaient de geler ce conflit. Je ne sais pas quel était le jeu allemand, mis il faut reconnaitre que Macron a pour sa part essayé de maintenir le processus de concertation ’’au format Normandie’’. Mais ni les uns ni les autres n’ont joué le jeu (chacun du reste renvoie la balle à l’autre).

Bon, il suffit de regarder une carte sans a-priori idéologique pour être convaincu que l’on est dans le cadre classique d’une guerre de conquête territoriale pan-russe, soit par vassalisation du pays voisin, soit par annexion partielle.
L’occident a eu tort de pousser le pion jusqu’à la périphérie du territoire de l’ours, celui-ci a saisi l’opportunité pour faire son pré carré.