(suite et fin)
6 L’effet de serre selon Fourier
Le verre de la serre laisse entrer la lumière visible dans la serre.
Comme le pic du rayonnement solaire se trouve justement dans le visible,
le gros de l’énergie du rayonnement pénètre donc dans la serre. Ce
rayonnement réchauffe les objets se trouvant dans la serre et ces objets
émettent donc à leur tour. Mais comme la température reste basse, de
loin inférieure à celle de la surface du soleil, le gros de cette
émission se trouve dans l’infrarouge. Or le verre ne laisse pas passer
l’infrarouge. L’énergie de la lumière solaire est donc emprisonnée à
l’intérieur de la serre qui par conséquent s’échauffe.
7 L’effet de serre selon les horticulteurs
La lumière du soleil après avoir pénétré dans la serre réchauffe les
objets qui à leur tour réchauffent l’air par contact. L’air réchauffé
monte mais se trouve bloqué par le toit de la serre. La preuve que c’est
bien ça qui produit le réchauffement à l’intérieur de la serre, c’est
qu’on peut limiter ce réchauffement en laissant s’échapper une partie de
l’air chaud par des ouvertures pratiquée dans le toit de la serre.
8 Qui a raison, Fourier ou les horticulteurs ?
Si la serre était vide d’air, c’est Fourier qui aurait raison 100%.
Mais il y a de l’air et des mouvements de convection, donc les
horticulteurs ont certainement raison en partie. Dans quelles
proportions ? Je n’en sais rien. J’ai eu connaissances d’expériences qui
tendaient à démontrer que l’explication des horticulteurs était la
meilleure.
Mais en fait, cela n’a pas d’importance, car je vais démontrer plus
bas que le CO₂ atmosphérique ne peut produire un effet de serre.
9 L’effet de serre des nuages
L’effet principal des nuages pendant la journées, c’est de
re-diffuser une partie de la lumière solaire incidente dans l’espace. Il
ont donc un effet réfrigérant pendant la journée.
La nuit, c’est différent. Tout le monde sait que quand la température
de l’air est tout juste au-dessus de 0°C, on observe plus facilement
des gelées au sol par temps clair que sous un ciel nuageux.
Il s’agit d’un effet de serre au sens de Fourier : le sol froid émet
le gros de son rayonnement thermique dans les infrarouges qui sont
renvoyés en partie vers le sol par les nuages. L’énergie qui serait
perdue dans l’espace sans la présence des nuages revient donc au sol qui
se refroidit moins vite. C’est pour cela qu’il y a moins de gelées au
sol par temps nuageux.
Voilà, il s’agit là du seul effet de serre observable dans l’atmosphère terrestre et cela n’a rien à voir avec le CO₂ !
10 L’effet de serre du CO₂ selon les menteurs du GIEC
La molécule de CO₂ peut être mise en vibration par la lumière. Il
suffit que la fréquence de la lumière coïncide avec celle d’un mode de
vibration moléculaire. Un peu comme quand vous fredonnez dans votre
salle de bain : il y a des fréquences qui produisent de fortes
résonances.
Lorsqu’un mode de vibration est excité par la lumière, un photon est
absorbé. En principe, après un certain temps, la molécule revient à son
état normal en réémettant un photon.
Que disent les menteurs du GIEC ? Les photons réémis par les molécules
de CO₂ le sont dans tous les sens, donc, la moitié revient au sol et
cela produit leur fameux effet de serre un peu comme le verre de la serre.
Cela semble facile à gober. Et pourtant, il y a une faille dans ce
raisonnement. Une molécule mise en vibration par la lumière peut
effectivement se désexciter en réémettant un photon. Mais ce n’est pas
la seule façon : lors d’une collision entre deux molécules, l’excédent
d’énergie stockée dans la vibration peut se libérer sous forme d’énergie
cinétique partagée par les deux molécules. Tout dépend de la densité de
CO₂. À faible densité, il y a peu de collisions et les molécules ne
peuvent se désexciter qu’en réémettant un photon. À forte densité, il y a
tellement de collisions par secondes que les molécules n’ont pas le
temps de réémettre un photon : elles se libèrent de leur excédent d’énergie
sous forme cinétique lors des collisions.
On peut définir le temps de vie d’un mode de vibration comme le temps
qu’il faudrait en moyenne pour qu’une molécule se désexcite en
l’absence de collisions. Aux taux de concentration actuels de CO₂
atmosphérique, ce temps de vie est très grand par rapport au temps moyen
entre deux collisions : la molécule subit des milliers de collisions
pendant le temps de vie du mode de vibration.
Autrement dit, cet effet de serre n’existe pas, tout simplement parce
que le CO₂ qui a absorbé de la lumière infrarouge ne la réémet pas.
Personne n’a d’ailleurs réussi à détecter des infrarouges qui seraient
réémis par le CO₂.
11 L’effet de saturation
L’énergie des infrarouges émis par la terre et absorbés par les
molécules de CO₂ se retrouve donc dans l’atmosphère sous forme d’énergie
cinétique des molécules constituant l’atmosphère. Cela se traduit par
une augmentation de la vitesse des molécules, et donc de la température de l’atmosphère.
Vous allez dire eh bien voilà, l’atmosphère est plus chaude à cause du CO₂, et vous avez tout à fait raison.
Maintenant, il nous reste une dernière chose à examiner. Que se passe-t-il si on augmente le taux de CO₂ ?
Supposons qu’au taux actuel de CO₂, l’atmosphère n’absorbe qu’une
toute petite partie du rayonnement thermique de la terre. Alors, oui, si
on augmente la concentration, il y aura plus d’absorption et on aura un
réchauffement.
Mais en fait, au taux actuel de concentration, il suffit d’une couche de 10 m d’atmosphère pour absorber la totalité du
rayonnement thermique de la terre. Si on augmente la concentration, la
totalité du rayonnement thermique sera tout simplement absorbé sur une
épaisseur d’atmosphère plus mince, mais c’est toujours la même énergie
qui sera absorbée et pas plus.
Augmenter le taux de CO₂ atmosphérique ne peut donc avoir aucune conséquence sur la température moyenne de la terre.