@lecoindubonsens
Je découvre votre lien qui est bien intéressant. A lire
de près, on voit de petites escarmouches pour se distinguer alors que pour une
fois une approche transpartisane sur un sujet de société se dessine. Que n’en
avons-nous pas plus.
Je
me rappelle d’un certain débat au second tour de la
présidentielle avec« l’opposant » qui allait (aidé de ses « concurrents »
LR) lui apporter aux législatives une
quarantaine de mandats dans un réflexe de sauve qui peut.
Là
aussi, devant un enjeu majeur, on a assisté à de petites escarmouches sur l’économie ce jour là.
Je dis en effet et ce n’est pas nouveau que l’extrême-droite est une imposture politique
dont l’encadrement et les élus ont le difficile challenge d’apparaître comme
les contestataires d’un système et ses représentants alors qu’ils travaillent
de fait à une version plus autoritaire
de ce système. La véritable opposition c’est la NUPES avec ses défauts
et ses qualités. Le problème de fond c’est que nous n’avons plus une démocratie
fonctionnelle et que ce n’est pas l’ordre du jour prioritaire pour le pays. Il
va bien falloir en sortir, du côté de la démocratie je l’espère.
De ce point de vue l’observation de l’Italie est instructive. Hughes
Le Paige dans le Monde Diplomatique (décembre 22) nous rappelle que le
gouvernement italien utilise un double langage : « En visite à
Bruxelles début novembre, Mme Giorgia Meloni a montré patte blanche :
la présidente du conseil italien entend respecter scrupuleusement les traités
européens, se plier au dogme de la rigueur, soutenir l’Ukraine coûte que coûte…
Des positions qu’elle conjugue à un ultraconservatisme autoritaire sur les
sujets sociétaux. Mais cela intéresse moins les instances de l’Union. »
L’article complet, une pleine page est très riche. Mais pas accessible sur le site.
https://www.monde-diplomatique.fr/