Selon nos informations, la police nationale procède actuellement à
une campagne perlée de convocations de certains soignants suspendus
pour les interroger sur leur position concernant le vaccin. Pour
l’instant, les conditions dans lesquelles cette campagne se déroulent
sont encore obscures. Mais le mode opératoire paraît assez simple : la
police convoque les suspendus officiellement pour un simple entretien,
en précisant que c’est une formalité qui ne nécessite pas la présence
d’un avocat.
Lors des entretiens, les policiers interrogent les
personnes sur les raisons pour lesquelles elles ne veulent pas être
vaccinées. On signale des cas où les policiers ont interrogé les
soignants suspendus sur leurs opinions politiques.
Une partie de l’interrogatoire porte sur un éventuel exercice illégal de la profession depuis la suspension.
D’une
manière générale, les policiers expliquent qu’ils agissent à la demande
du Parquet. Plus rarement, il semblerait que certains hôpitaux publics
aient pris l’initiative de dénoncer les personnels suspendus pour un
hypothétique exercice illégal de la médecine.
D’aucuns
considèrent que cette campagne d’information sous les radars et
(précisons-le) d’une légalité extrêmement discutable, est un prélude à
une campagne permettant de réintégrer les soignants les moins
“dissidents”.
En l’état, un cas de convocation a été signalé à
Angoulême, trois autres aux Mans, et plusieurs autres cas de convocation
sur le reste du territoire sont en cours de vérification.
Une vague de répression impitoyable
Cette
campagne d’intimidation à l’abri des regards s’inscrit dans un contexte
de répression féroce contre l’opposition. Après la condamnation de
Fabrice Di Vizio, après l’interdiction d’exercer signifiée à Alain
Houpert (sénateur mais aussi radiologue), après d’autres sanctions
prises plus discrètement contre des médecins, après le déférement de
Didier Raoult, ces convocations sonnent comme des invitations à prendre
le thé lancée par la police chinoise aux dissidents.