@6russe2sioux
Il ne faut pas se raconter d’histoires. Si on ne veut pas artificialiser tous les sols, tout en s’alimentant avec des produits locaux essentiellement et en produisant localement une fraction importante de l’énergie que nous consommons, il faudra toucher un peu à tout.
Alimentation bien moins carnée, économies d’énergie à tous les niveaux d’abord à services rendus équivalents ou voisins, utilisation massive des micro organismes (levures, micro algues, champignons), des insectes (larves par ex) utiliser ce qui peut produire de la matière organique bien plus vite et avec des rendements bien plus importants qu’un épi de blé ou un arbre pour alimenter par ex des animaux à sang froid bien plus productif en protéines (si on veut manger autre chose que du végétal). On gagnerait à supprimer l’essentiel de nos bovins et à réaffecter une large portion de nos prairies soit en forêts (s’il y a de la pente) ou en culture énergétique.
Il faut revenir à du low tech, basse consommation d’énergie, faible mécanisation, laisser la Nature faire ce qu’elle fait le mieux en l’épaulant ponctuellement et pas le contraire, dans l’agriculture.
Ensuite seulement demander à des importations et/ou des machines de produire le complément jusqu’à ce qu’idéalement on puisse faire sans elles.
Toute production non vivante engendre des déchets préoccupant, toute machine, tout transport longue distance est un futur problème à gérer même si cela semble une solution immédiate.
Mais bien sûr les décisions ayant le plus d’impact sont prises par des personnes complètement hors sol qui ne voient pas que la réponse qu’ils apportent à un problème sera la cause d’un futur problème en aval.
S’ils n’ont pas vu que les sanctions contre la Russie allaient impacter la planète entière et nous en premier, leur demander d’avoir une pensée globale est trop leur demander.