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Commentaire de véronique

sur Perspective d'une crise alimentaire : la campagne anti bio doit cesser


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véronique 10 juin 2022 11:23

@sylvain

Un pesticide est destiné à nuire a une espèce vivante. Oui ok, et alors ? Quand vous prenez un antibiotique, c’est pareil non ? Supprimons tous les antibiotiques.

Vous connaissez beaucoup des gens qui se passent de pesticides (de synthèse j’imagine . Je doute qu’ils ne cherchent pas à utiliser certains produits en cas d’apparition de pucerons par exemple). 
Avec un résultat sûrement aléatoire et pour de petites surfaces. Oui dans mon jardin je n’utilise pas de produits de synthèse. Une fois on a eu des doryphores sur des aubergines. On les a enlevés à la main. 2 rangs pas très longs, en plus elles étaient bien hautes cette année-là. Facile. 
C’est très différent quand il s’agit d’une culture de vente destinée à produire un revenu.

Sur des productions de grandes cultures, il est préférable d’utiliser des pesticides pour avoir effectivement un produit propre, et sain. Oui j’ai bien écrit « sain ». Parce que l’usage de ces pesticides permet aussi d’éviter des risques pour la santé. Ce que les consommateurs ont perdu de vue. On leur a fait peur avec les « produits chimiques », alors tout y passe (sauf les médicaments qu’ils avalent). Il ne faut pas oublier que les cultures de vente se font sur des surfaces énormes, très difficiles à maîtriser sans l’aide de ces produits (dont je rappelle qu’ils doivent obtenir une amm pour être utilisés, et qu’ils sont utilisés en petite quantité par rapport aux surfaces d’épandage).

Pour ce qui concerne les stocks, bien sûr que c’est volontaire. Mais que ce soit volontaire ou pas, ça ne change pas le fait qu’il y a très peu de stocks. Quant aux agro-carburants, c’est surtout lié aux politiques environnementales. Il est toujours possible de réorienter des capacités de production quand on produit trop, y compris pour des productions différentes y compris pour des jachères. Il ne faut pas s’imaginer qu’on ne peut pas faire autrement que de laisser les agriculteurs produire le plus possible, en n’ayant ensuite plus d’autre choix que de trouver un autre débouché à la production excédentaire. 


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