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Commentaire de Octave Lebel

sur Ces « miasmes » qui théorisent la campagne de l'élection présidentielle


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Octave Lebel Octave Lebel 8 février 2022 14:52

Comme on dit, chacun voit l’heure à sa pendule.

Nous ne sommes pas de la pâte à scrutin électoraux à pétrir par les politiques, les médias et tous les commentateurs qui marchent sur les mêmes sentiers tout tracés.

Dans une authentique démocratie nous sommes les premiers acteurs de la vie politique et devrions être traités comme tels. Ce n’est pas si compliqué et cela se construit et s’organise avec des règles et des lois toujours améliorables évidemment. Nous ne sommes pas la clientèle des états major politiques ni la matière première de la construction de l’opinion publique qui est l’espace de jeux des sondeurs, des journalistes et des propagandistes (je reconnais que les rôles sont quelquefois singulièrement hybridés).Nous vivons dans un champ de rapports de forces politiques autour d’enjeux déterminants et ne pas en parler, c’est faire le jeu de ceux qui ont la main.

Dans cette campagne une bonne partie du travail a déjà été fait par ceux, éternels opposants de réserve dont vous parlez et il y a eu ce qu’il faut de temps perdu pour éviter trop de mise en lumière et tension sur des sujets de fond qui pourraient être redoutables. Il n’y a bien entendu pas de complot prémédité, juste le jeu attendu des acteurs, de leurs intérêts et de leurs savoir-faire.

Dans votre paysage, il n’y a pas la gauche authentique ni la gauche d’état major qui est incapable de dire les yeux dans les yeux à nos concitoyens que sa référence profonde c’est le social-libéralisme. Une gauche authentique qui est la seule à avoir construit de longue date un programme quand les autres pratiquent le tournoi des champions et la surprise du catalogue de dernière minute.

On dirait que vous avez oublié le pays dans lequel vous vivez comme ceux qui arrivent avec des scores électoraux dérisoires à se faire légitimer par des institutions dépassées qui me font penser à la centrale de Tchernobyl maintenue en activité grâce à la fébrilité d’une myriade de petites mains.

 

Ce n’est pas de mélancolie dont nous avons besoin mais d’un bon souffle démocratique, d’un rassemblement dès le 1er tour pour qu’une union populaire puisse s’exprimer au second et se faire entendre aux législatives et bien au-delà.

 


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