Quand on prononce
le mot éthique, ou pire, bio-éthique, on sait qu’une saloperie ne
va pas tarder à se faire jour, que le culte de la pulsion de mort va
être glorifié et rendu.
Dans cet article
comme dans bien d’autre, sous prétexte euphémisant de cas de
conscience bidon, on sent tellement que la cause prétendument
sous-pesée est déjà entendue, préjugée, emballée :
en gros « Mon
corps m’appartient, ma subjectivité égoïque est donc opposable à
la communauté dont je suis le créancier a priori ! Si je suis
ce que je suis, sexué et fécond, la société m’en doit
réparation ! A gogo, si je veux quand je veux ». Voilà
le postulat caché mais induit.
Mais Madame, vous êtes non
seulement complètement dingue mais en plus sournoisement virulente
et contagieuse ! Bien dans l’air du temps ! Et vous le savez parfaitement !
Désolé Madame de
vous savoir vivante à regret ou en état de doute sur cet état
contagieux, mais le principe même du vivant est d’être par essence
reproducteur du processus qui l’anime. Bon. Vous voulez en faire
une maladie pour alimenter je ne sais quel commerce lucratif. Ou
plutôt si, on le sait trop bien ! Celui de ceux qui vous
missionne pour semer le doute, ramener des clients. Pour faire payer à leur profit, sans
consentement, à ceux qui lutte pour juste survivre (même pas vivre) en
cotisant pour la santé, le luxe de stériliser gratuitement les
oisifs qui voudraient jouir sans entrave pour eux-mêmes.
Ben non, moi j’ai
pas les moyens de payer pour eux. La dignité humaine, masculine
d’abord, s’est de savoir s’empêcher quand c’est pas le moment. On
sait faire sans médecine !
Bioéthique ? mon cul !