Je me suis fait vacciner dés que le vaccin a été disponible, avant l’annonce du passe sanitaire donc.

Juste pour me protéger et protéger mes proches (les autres, c’est pas que je m’en fous, c’est juste que je ne suis pas responsable d’eux, ils font des choix et en assumes les conséquences comme moi j’assume les conséquences de mes propres choix).

Le passe sanitaire m’est apparu comme une aberration : permettre à des gens partiellement protégés (et se croyant immunisés, peu enclins à respecter les gestes barrières) et des gens totalement non protégés (puisque non vaccinés et testés négatifs) de se côtoyer sans précaution dans des lieux de promiscuité ... Le meilleur moyen de générer de nouvelles contaminations.

Il m’est également apparu comme une mesure discriminatoire, vexatoire et pour tout dire contraire aux principes démocratiques auxquels je crois.

C’est pourquoi je n’ai pas une seule fois présenté le passe sanitaire, dont je disposait pourtant, me privant ainsi d’un certain nombre d’activité par pure question de principe.

Le passe vaccinal me semble moins aberrant que le passe sanitaire, du moins en termes de santé publique. 

A ceci près qu’on devrait donner le choix aux « lieux de promiscuité » de ne recevoir, soit que des vaccinés, soit que des testés négatifs (dans les 2 cas la nécessité sanitaire est compréhensible et les « non vaccinés et négatifs » ne sont pas discriminés alors qu’ils sont, de fait, non contaminants puisque négatifs.

Je suis donc évidemment contre le passe vaccinal tel qu’il a été voté (un moyen d’emmerder les non vacciner pour les obliger à se soumettre).

Je n’irais pas faire ma troisième dose dans le délai prescrit, parce que j’ai les moyens et que j’ai choisis de surveiller ma sérologie et de ne faire une dose de rappel que quand mon immunité à la Covid-19 sera effectivement devenue insuffisante (vu mes résultats récents, ce n’est pas avant un mois ou deux).

Je choisis donc, à compter du 15 janvier de ne plus disposer du pass, devenu vaccinal, alors que je suis médicalement parlant, parfaitement vacciné et protégé.

C’est donc moi (parmis d’autres) qu’Emmanuel MACRON va emmerder. Et aux regards des motivations sanitaires auxquelles ils prétend vouloir répondre, rien ne justifie qu’il m’emmerde.