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Commentaire de Durand

sur Le CO2 et l'évapotranspiration


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Durand Durand 20 novembre 2021 14:49

@jesuisdesordonne

Comme je l’écris plus bas, le GIEC fait de la perturbation du cycle de l’eau une conséquence du réchauffement et non une cause première de ce réchauffement... Je pense que c’est au mieux une erreur, sinon une imposture à but lucratif...

 Quoi qu’il en soit, un des problèmes majeurs avec l’eau, c’est l’élévation du niveau des océans et ses conséquences terribles pour certaines populations littorales et insulaires. En toute logique, s’il y a trop d’eau dans les océans, c’est qu’il faut en stocker davantage sur les terres émergées... Et ça, on sait le faire, alors que produire moins de CO2, on n’y arrive pas...

 Il faut donc empêcher l’eau douce de rejoindre la mer en la retenant par tous les moyens pratiques et partout où cela est possible et judicieux. Cette eau disponible permettra de re végétaliser la planète et augmentera l’effet d’éponge des terres émergées tout en participant à absorber du CO2... En outre, une telle pratique régulariserait le débit des cours d’eau et permettrait l’installation de turbines et de micro turbines hydroélectriques, qui produisent – et de loin – l’énergie la plus durable, la plus rentable et la plus propre...

Si tous les pays du monde pratiquaient une telle politique, le niveau des océans baisserait très rapidement... Savez-vous que le seul volume d’eau contenu par le lac Nasser (barrage d’Assouan) serait responsable d’une élévation de presque un demi-millimètre (0,46mm exactement) de l’ensemble des océans si l’on venait à le vidanger ? ... Et c’est sans compter les millions de mètres cubes d’eau qui se sont infiltrés (et qui sont donc également retenus aux alentours du lac) par la seule élévation de la pression de l’eau sur ses berges...

Alors, petites retenues ou grands barrages, peu importe, l’essentiel est de retenir l’eau et d’irriguer pour reconstituer un couvert végétal (a commencer par les ripisylves) capable d’une évapotranspiration suffisante pour alimenter le grand cycle de l’eau et les petits cycles locaux... 

La diminution de notre production de CO2 au travers d’une vision écologique carbono-centrée n’est qu’un ”serpent de mer” et personne n’y comprend rien..., alors qu’agir sur l’eau et AVEC l’eau est non seulement possible mais n’aurait que des avantages, le premier étant que ce principe serait compréhensible par tous car les résultats d’une telle politique écologique seraient immédiatement visibles, concrets et profitables.

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