@njama
Il est grand temps d’avouer que vous ne comprenez rien. Vous êtes sous l’influence constante de l’idéologie de la nouvelle extrême droite que j’ai résumée en onze points (Rappel ci-dessous). Vous en êtes abreuvé avec vos sites web : InfoSyrie, Réseau Voltaire, et Egalité et Réconciliation.
- Négation de la lutte des classes au profit de l’exacerbation du
nationalisme, c’est-à-dire de la haine envers d’autres nations. Mise en
avant aussi des valeurs de l’occident chrétien. Les faits historiques ne
s’expliquent que par les luttes entre des nations et des « blocs de
nations ».
- Défense des valeurs traditionnelles : travail, famille, patrie. « Gauche du travail et droite des valeurs ».
- Défense de l’Europe avec des peuples de race blanche, de culture
chrétienne et de politique anticommuniste comme la « Neue Europa »
d’Hitler.
- Lutte contre l’Empire (notion de Soral) qui est américain avec la
complicité de pays européens comme la France et le Royaume Uni. Cet
empire est dominé par les grosses fortunes juives dont Soros est le
prototype.
- Défense de la Nation et de l’Europe contre l’invasion migratoire principal danger de notre civilisation.
- Antisémitisme dans la lutte contre « l’Empire » qui est notamment à
la base du projet sioniste. La légitime défense de la Palestine est
assimilée à la lutte contre les juifs (antisémitisme).
- Islamophobie contre les musulmans potentiellement islamistes et
djihadistes (les forces les plus sombres du monde). Soudoyés, ils sont
en fait au service des grandes fortunes juives pour défendre l’Empire en
toutes circonstances.
- Défense de la famille et par conséquent de l’hétérosexualité. Opposition au divorce surtout par consentement mutuel…
- Toutes les stratégies politiques de l’Empire sont élaborées par la
CIA et Soros (Avec d’autres fortunes juives mais Soros en est le
prototype). Elles visent essentiellement à s’accaparer les ressources en
hydrocarbures de toute la planète. L’Empire est impérialiste. Il veut
dominer le monde. La CIA et Soros sont responsables de tous les
malheurs : les guerres, les révolutions…
- Il n’y a pas de révolutions populaires mais seulement des révoltes
fomentées par la CIA et les grandes fortunes juives à l’instar des
« révolutions de couleur ». Avec de l’argent, il est possible de
déclencher n’importe quelle révolution. Le complot « judéo-bolchévique »
se répète à l’infini. Toutes ces fausses révolutions font intervenir
des agents étrangers financés par la CIA. Les complots, dans chaque
pays, sont ourdis par des officines étrangères dans le seul but de
déstabiliser des dirigeants politiques qui font obstacle aux visées
impérialistes de l’Empire.
- L’extrême droite est la seule force capable de faire connaître la
vérité. Elle essaie donc de contrer la propagande occidentale dont sont
abreuvés les peuples du monde entier. Ceux qui ne comprennent pas que
les discours de l’extrême-droite sont l’exacte transcription de la
vérité sont de pitoyables imbéciles.
Vous écrivez : " je me questionne, car pour une armée qui n’était pas acculée à la
défaite, à la reddition, assiégée,... une armée US qui a d’immenses
moyens militaires, les plus importants peut-être de la planète (hors
Russie et Chine), cela pose question...
«
Avec une pareille idéologie, vous ne pouvez en effet rien comprendre. Les pays et les nations ne sont pas des entités homogènes. L’Amérique n’est pas le »grand méchant" qui mord tout le monde. Je vous l’ai déjà expliqué à propos de la Syrie.
Rappel :
"Il n’est pas question pour nous de considérer comme une
entité homogène l’Amérique avec ses dirigeants-guerriers qui veulent
dominer le monde et les américains qui ne veulent plus de toutes ces
infâmes guerres. (...) Dans ces conditions, les américains seraient un danger
immédiat puisqu’ils seraient tous disposés à venir immédiatement envahir
la Syrie avec toute leur puissance militaire. Avez-vous demandé à la
femme de ménage qui nettoient des bureaux à Manhattan ce qu’elle en
pense ? Avez-vous demandé à ce petit noir qui vit à Harlem ce qu’il en
pense ? Sans doute que non (moi non plus d’ailleurs) ! Et pourtant, ce
qu’ils pensent, l’un comme l’autre et les centaines de millions
d’américains qui leur ressemblent est une donnée importante pour
comprendre ce qui se passe en Syrie car, assurément, l’Amérique n’est
pas un bloc monolithique. Les dirigeants guerriers de l’Amérique sont en
effet contraints de tenir compte des désirs de tout ce peuple
américain, de ce qu’ils sont prêts à accepter, des discours qu’ils
veulent entendre de la part de leurs dirigeants et de toutes leurs
attentes. Ce que nous appelons globalement l’opinion publique américaine
est en effet le produit de toutes ces attentes de ces millions de
personnes et, bien évidemment, l’opinion publique évolue.
Pour que l’Amérique lance, le 20 mars 2003, la grosse cavalerie de
son invasion de l’Irak, il avait fallu qu’il y ait, quelques temps
auparavant, les attentats du 11 septembre. Cette invasion était en effet
présentée dans le cadre de la « Global War » comme une réponse aux
attentats. Huit ans plus tard, quand éclate la révolution syrienne, les
attentats du 11 septembre sont loin et le peuple américain est saturé du
bourbier dans lequel les USA sont engagés en Irak. Obama avait promis
de supprimer le camp de torture de Guantánamo mais il est toujours en
place. Les photos qui montrent les exactions des américains dans la
prison d’Abou Ghraib sont insupportables... Bref ! les américains ne
veulent plus de cette guerre et personne ne pense une seconde à remettre
ça avec la Syrie."
L’occupation de l’Afghanistan par les américains s’est faite à peu près dans le même contexte que l’invasion de l’Irak. La situation politique en Amérique n’est plus du tout la même. La grande masse de la population américaine ne veut plus de cette honteuse mise sous domination par la force de peuples entiers au prix d’ailleurs d’immenses gaspillages et d’exactions qui sont la honte de l’Amérique. Comme pour la Syrie la situation actuelle est très différente. Souvenez-vous des conditions dans lesquelles les USA ont perdu la guerre du Vietnam. C’était en grande partie parce que le peuple américain n’en voulait plus. Il se passe aujourd’hui la même chose avec l’Afghanistan et avec l’Irak. C’est d’ailleurs la même chose avec la Syrie où les américains ont aidé El-Assad à massacrer l’opposition syrienne, à mâter son peuple pour imposer sa dictature. Les américains ne voulaient pas d’une intervention militaire des USA car le peuple américain ne le supporterait pas. Les dirigeants américains qui sont les plus grand contre-révolutionnaires ont mis en œuvre une autre stratégie pour briser la révolution syrienne.
Jelena à parfaitement raison :« Insinuer que les talibans d’aujourd’hui sont au service des ricains n’a aucun sens. »