@pemile
les candidats à la vaccination sont comme ce candidat à un examen qui ne
potasserait qu’un seul type de sujet et ferait l’impasse sur tous les
autres. Le sujet potassé c’est le virus visé ; l’impasse, ce sont les
gestes barrières et l’hygiénisme outrancier.
« dans nos pays industrialisés, on ne meurt presque plus
actuellement de
maladies infectieuses, mais que ce sont les maladies chroniques
dégénératives (cancer, maladies cardio-vasculaires) liées à près de 50 %
à des comportements de santé inadéquats qui ont pris le relais et qui
représentent aujourd’hui les causes les plus fréquentes de mortalité... » La Libre
Aujourd’hui,
à cause de la vaccination pour tous, aboutissement de cette folie
hygiéniste, avec le covid et sa cohorte de variants, nous subissons la
double peine : en même temps les maladies chroniques dégénérative et les maladies infectieuses.
« Au croisement de la médecine, de l’urbanisme et du réformisme social,
les théories hygiénistes influencent profondément les conceptions du
vivre-ensemble au XIXe siècle en France. Au même moment, les romans
d’anticipation développent des préoccupations similaires à travers leurs
visions de la communauté : conditions fragiles de la santé publique,
mesures prophylactiques contre l’épidémie, mises à l’épreuve du corps
social et des infrastructures urbaines. Émile Souvestre envisage
l’allaitement des enfants à la vapeur (Le Monde tel qu’il sera, 1846),
Jules Verne conçoit France-Ville comme la « cité du bien-être » centrée
sur la propreté (Les Cinq Cents Millions de la Bégum, 1879), Léon Daudet
satirise une autocratie médicale devenue meurtrière par l’application
outrancière des lois d’hygiène (Les Morticoles, 1894) et Paul Adam
présente l’organisation des villes selon les cycles de la reproduction,
favorisant la femme enceinte mais rendant stérile le soldat (Les Lettres
de Malaisie, 1898).
Les convergences entre les théories hygiénistes et
les récits d’anticipation reposent non seulement sur un discours social
et idéologique privilégiant certaines topiques comme la contamination,
mais aussi sur des formes d’expression spécifiques, l’hygiénisme ayant
généré nombre d’écrits – du traité à l’essai – caractérisés par leur
propre poétique. Poser des principes, édicter des lois, recenser les
composantes du corps social, réformer les mœurs, cartographier la ville
et catégoriser ses habitants : ces démarches cognitives et les
rhétoriques qui leur sont associées transitent aussi par la fiction
romanesque, qui les fait siennes. »