@Captain Marlo
Salut Captain.
Ravi de te retrouver. Nous en sommes toujours au même point. Avec les mêmes accords et le mêmes désaccords.
Je crois vraiment que tu te refuses à manier la dialectique. Tu ne peux pas comprendre que j’appelle à voter pour des leaders que je considère comme des traitres et que je me prépare à me battre contre eux s’ils sont élus.
Mais nous n’avons pas la même culture.
Tu me sors des pourcentages. Ce n’est pas ma culture. Je sais que quand les rangs de la classe ouvrière sont serrés les travailleurs gagnent à tous les coups. C’est la dynamique de l’unité qui n’est pas un problème d’arithmétique et d’addition de scores. D’ailleurs s’il fallait parler de pourcentages je pense qu’il y a une démarche qui est désespérée.
Je ne leur demande pas un programme commun. Quand ils en ont un ils n’ont pas l’intention de l’appliquer. D’une manière générale je me fous des programmes de tous les candidats. Cela ne coûte rien d’écrire dans un programme qu’on va lutter contre la fraude fiscale si on est pas prêt à prendre les mesures qui s’imposent. Cela ne coûte pas cher d’écrire dans un programme qu’on va avoir une télé super démocratique qui donnera la parole à tout le monde.
Qui sera prêt à pondre un décret du genre :
« Nous nationalisons immédiatement tous les médias qui sont actuellement dans les mains de 9 milliardaires. Comme ces mêmes milliardaires sont coupables de fraudes massives depuis des décennies, à titre de premier dédommagement cette nationalisation se fait sans indemnités ni rachat. Nous ferons le décompte de ce qu’ils doivent en plus ultérieurement »
C’est pourtant ce qu’il faudra faire.

« Le coronavirus a eu au moins un mérite, c’est d’ouvrir les yeux aux Français. »
Non ! Ils se sont encore et toujours fait berner non pas parce que ce sont des imbéciles mais parce que le mouvement ouvrier est dirigé par des traitres. Qui leur a expliquer que Macron avec l’appui unanime de tous les partis politiques n’a eu à coeur que de sauver les banques et le capitalisme.

« Et si les mécontents veulent faire la révolution, ce sera la St Barthélémy. »

Cela, tu n’en sais rien et moi non plus. Ce qui est certain c’est que le moment n’est pas venu. Mais ça se prépare en aidant les masses populaires à prendre conscience de leur force quand elles s’unissent.