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Commentaire de Miville

sur Pour redresser la France, inspirons-nous de Margaret Thatcher


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Miville Miville 13 décembre 2017 03:29

Pas mal du déjà vu et du réchauffé de l’époque Thatcher. À mon avis les questions de supériorité du public ou du privé sont un faux problème : tout problème d’abus de pouvoir dans un système bureaucratique a pour dual topologique un problème d’abus de monopole dans un système de marché et vice-versa, donc la supériorité de l’un ou de l’autre système n’est jamais absolue et est fonction du type de peuple qui l’applique. La France de par son histoire semble toujours avoir eu avantage à être à mi-chemin entre une économie de marché et une économie d’état, par opposition à la Prusse ou à la Russie dont l’avantage est clairement du côté d’une économie d’état (pour des questions de gestions de ressources) aussi bien que des pays anglo-saxons maritimes dont l’avantage est plus du côté du marché.

1) supprimer les subventions aux partis politiques, aux syndicats et aux médias me semble effectivement relever du bon sens, sauf qu’il est bon que l’état sans les avoir tous ni même la majorité en ait un certain nombre pour faire entendre sa voix.
2) la propriété personnelle, et notamment la propriété des paysans et des artisans devrait être inaliénable, mais non pas la propriété par les grandes entreprises, notamment multinationales, qui sont de véritables états dans l’état.
7) certaines grandes entreprises répondant à des besoins publics idéalement administrés par des monopoles (transports publics, universités, recherche spatiale, téléphone) peuvent être nationalisées ou non, mais si elles sont privées, elles doivent se voir pourvues de chartes garantissant au public un important droit de regard, comme cela fut le cas de Bell Canada pendant le gros de son existence. Il se peut peut-être qu’il vaille mieux que la Sorbonne soit d’administration privée, mais privé ne veut pas dire strictement lucratif, et il importe de choisir entre le public et le privé la solution qui sera la moins coûteuse à la clientèle captive, ici l’étudiant modeste.

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