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Commentaire de Luniterre

sur Ou comment recycler Trotsky en apôtre du social-chauvinisme…


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Luniterre Luniterre 13 février 2017 19:31

@Jean-Pierre Llabrés

Pourquoi faudrait-il absolument y mettre quoi que soit... ?

Bien évidemment, c’est la place logique et naturelle de la motivation de l’auteur, Nicolas Bonnal...

Elle restera donc particulièrement mystérieuse, comme le personnage lui-même, passionné, entre autres thème, d’ésotérisme, plus que de « trotskysme »...

Manifestement, si l’on creuse à peine, on comprend tout de suite que ce n’est pas un trotskyste...

Le fait qu’il tente d’utiliser l’« aura » de Trotsky parmi la gent intellectuelle pour diffuser un embryon de « message » me parait être à peu près la seule évidence...

Et ça marche...

Le « spectre » visé est large et va de l’« extrême-gauche » l’extrême-droite, et il est tout à fait atteint.

Le parcours de N.Bonnal ressemble aussi à ce spectre, apparemment, avec une forte attirance du côté droit...

Mais la zone « floue », pour ne pas dire « confusionniste », genre « wertkritk » et autres, semble être une bonne clientèle pour sa prose...

Je pense qu’il a du bien s’amuser en effectuant ce petit montage, affuté comme une fléchette dotée d’un tropisme en direction de tous les gogos en général, tous horizons politiques confondus...

Pour ma part j’ai simplement tenté de resituer le contexte historique dans lequel ces deux discours de Trotsky ont été écrits et prononcés, et qui montrent bien l’impasse dans laquelle il s’était fourré de lui-même, en tentant une extension « visionnaire » parfaitement mégalomaniaque et irréaliste de la révolution à l’Europe de l’ouest...

Les deux textes, sont construits autour de la même démarche manipulatoire vouée à l’échec et révèlent sont aveuglement aux réalités.

Deux ans entre ces discours, c’est pourtant deux ans d’une histoire russe en marche, et à quelle vitesse...

Ou l’art de louper les trains...

Dans la mesure où il rêvait d’en faire une machine de guerre digne d’un Bucéphale blindé traversant à la fois l’Europe, la Russie et le reste de l’Asie, ce ratage théâtral était donc une bénédiction pour le peuple russe, ce que le témoignage de Harry Haywood vient à propos confirmer.

Luniterre


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