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Commentaire de Robert Bibeau

sur Les conditions de la révolution prolétarienne


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Robert Bibeau Robert Bibeau 5 juillet 2015 14:40

@ M. Hum

Je pense sincèrement que pour avancer dans vos recherches et vos études de cas vous devriez vous départir du mode de pensée IDÉALISTE et adhérer résolument au mode de pensée MATÉRIALISTE DIALECTIQUE ET HISTORIQUE.

Démonstration

Vous écrivez ceci : « Mais on ne peut aussi oublier le déni de conscience des salariés eux mêmes, celle de l’existence de travailleurs vivants dans de très dures conditions dans d’autres pays et de l’accepter et même le soutenir en achetant ces produits et en ne revendiquant pas une autre règle du jeu pour tous. La peur des prolétaire est aussi de s’imaginer réduit à cet état qui fut le lot des travailleurs au XIXème siècle. »

Les socialistes utopistes français PROUDHON en étant l’archétype ont toujours buté sur cet obstacle. Marx leur a offert le moyen d’en sortir mais les français étant les français - ils ont refusé la science pour rester dans la morale - le prosélytisme et la « vertu » 

Le monde est scientifique. Ainsi, les prolétaires sont poussés par l’ensemble des rapports de production capitaliste - les médias n’étant pas des moindres - à nier leur expérience vivante concrète et alors oui ils sont victimes la-aussi de leur aliénation. Mais pire que cela et c’est là l’intérêt de la science marxiste qui reconnait que les lois de l’économie s’applique jusqu’ici. Les ouvriers vivent leur condition de façon concrète. Quand vous avez tout juste de quoi vivre - contrairement aux petits-bourgeois « preacher » pouvez-vous vous payer le luxe de boycotter les vêtements venus de Chine et payer dix fois le prix pour des vêtements made in France (à supposer qu’ils existent) ? Le petit-bourgeois répond CERTAINEMENT quitte à ce que tous les ouvriers meurent pour mon bien national. Les lois de l’économie répondent NON. et l’ouvrier aussi.

De plus, le petit-bourgeois du temps qu’il n’est pas encore totalement paupérisé - se laisse bercer par les illusions de la démocratie comme « REVENDIQUER D’AUTRES RÈEGLES DU JEU POUR TOUS » et muni de son « puissant » (sic) ticket de vote le petit-bourgeois qu’il peut en entraînant la « masse » renverser des montagnes et imposer D’AUTRES RÈGLES DU JEU ÉCONOMIQUE, POLITIQUE, SOCIALE... Jusqu’au jour où la dictature de la bourgeoisie sur la société bourgeoise retire son masque complaisant (parce que le danger révolutionnaire est très lointain) et revêt soudain son masque fasciste - NAZI - totalitaire - policier - raciste - etc.

L’ouvrier sait tout cela il sait que sa voix ne compte pas - qu’il ne possède aucun pouvoir et que les pétitions et les élections dans lesquels se vautrent les petits-bourgeois sont truqués - manigancés - achetés - payés - soudoyés - que la télé ne viendra jamais l’écouter et le diffuser etc. etc. que peine perdu - l’ouvrier doit attendre que les conditions de l’insurrection se rassemble dans le ciel social tel une nuage annonçant l’ouragan et alors il aura une petite et courte fenêtre d’opportunité pour lancer collectivement - sans bulletin de vote évidemment - l’insurrection salvatrice (socialement parlant) qui peut-être - sous certaines conditions devenir RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE POUR LE COMMUNISME.

L’article ci-haut cherche simplement à énumérer ces conditions objectives et subjectives et nous sommes bien peu à nous y intéresser pendant que les camarades de la go-gauche dépensent leur énergie à s’autocensurer - s’autoproclamer et s’entre boycotter -chaque cercle de 20 « militants » rejetant tous les autres cercles de 20 « militants » ou moins... ( smiley

Ca n’a pas d’importance pour le moment tant que nous ne serons pas dans les grands nombres du moins.

 


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