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Commentaire de Robert Bibeau

sur Les conditions de la révolution prolétarienne


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Robert Bibeau Robert Bibeau 4 juillet 2015 15:23

@ HERVÉ

Je tiens à vous féliciter monsieur. Vous portez le débat à un excellent niveau théorique et pratique ce qui change des insultes que d’autres ont en bouche puérile

Je retiens une phrase pour commencer VOUS ÉCRIVEZ  : « Quant à la contradiction qui mène le capitalisme à sa chute, ce n’est pas les crises systémiques lié à son mode de production, mais à son incapacité à répondre aux enjeux environnementaux que tout le monde peut identifier, même un bourgeois. Le capitalisme est un mode de production expansionniste qui ne peut se résoudre en mode de production contrôlé, raisonné car cela détruit la concurrence et la recherche du profit à tout prix. »

1) La contradiction n’est pas la crise systémique en effet - vous errez totalement en le prétendant - LACRISE EST LA MANIFESTATION DE LA CONTRADICTION FONDAMENTALE.

2) La contradiction du mode de production capitaliste n’est pas son « utilisation outrancière de l’environnement » - les hommes construisent un mode de production justement pour s’organiser collectivement pour tirer de la nature les biens - les produits les services devenus MARCHANDISES - SOUS LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE - pour satisfaire leurs besoins collectifs exactement comme les fourmis qui construisent la fourmillère. 

3) La destruction outrancière de l’environnement planétaire est une conséquence des rapports de production capitaliste - pas une conséquence du développement des forces productives capitalistes. Il existe des méthodes des moyens pour réduire l’empreinte écologique (pas pour l’éliminer cependant) des sociétés humaines obligées d’extraire de la Terre mère par le TRAVAIL SALARIÉ - les ressources nécessaires à la reproduction de l’espèce

4) Mais comme ces moyens-méthodes - techniques - procédés deviennent des faux frais pour les rapports de production privé capitaliste dont le moteur est la production de plus-value = l’expropriation d’un quantum de travail salarié réquisitionné socialement pour assurer la reproduction élargie du capital (raison pour laquelle MARX a appeler ce mode de production le CAPITALISME) alors le système rejette ces méthodes et procédés

5) Notez que le système essaie de récupérer cette contrainte et de l’absorber de façon à en faire une source de Plus-value = profit ça s’appelle L’INDUSTRIE ET LE COMMERCE VERT sur lequel PARASITE L’ÉCOLOGIE VERTE ET LES VERTS POLITIQUEMENT mais il est trop tard la contradiction inhérente au système - et qui n’est pas LA CRISE COMME VOUS LE CONSTATEZ VOUS-MÊME TAUTOLOGIQUEMENT - mais l’incapacité du système à s’auto-reproduire - c’est-à-dire à générer plus de plus-value regénératrice du capital - et cela par son développement même.

6) Je termine et je vous explique - Plus le capital se développe techniquement plus il se mécanise et se robotise et devient efficace -productif moins il a besoin de main-d’œuvre - de travail vivant = de salarié, MAIS c’est justement ce travail salarié - dans sa portion expropriée - la plus-value qui est la fontaine de Jouvence du mode de production. DONC le système remercie ceux qui l’ont fait vivre et prospérer afin ce système espère-t-il de se maintenir à flot - EN PROFIT ACCRU - C’est un paradoxe car justement c’est le résultat contraire qui se produit.

7) Le capitalisme scie la branche sur laquelle il est assis

8) Les ouvriers ont une première réaction face à cette contradiction - rejet de leurs services - mise au chômage - déperdition dans de petits boulots insuffisants pour vivre précarité de l’emploi, concurrence des travailleurs immigrants capables de survivre avec moins que rien etc. Les ouvriers crient au meurtre et exigent d’être réintégré dans le processus d’exploitation capitaliste. Ils crient EXPLOITEZ-MOI PLUTÔT QUE LE CHINOIS, LE BENGALIS, L’INDONÉSIEN OU LE BEURRE ARRIVER TOUT FRAIS D’Algérie ou du Mali ou de Syrie, ou...

9) Et le capitaliste n’entend rien à ses prières et continue de surexploiter le berbère, et alors le prolétaire se sent trahi abandonné laisser pour compte - misérable et aliéné puisqu’il cherche lui-même à retrouver son statut de sous-fifre et de chair à canon

10) C’est ici que nous Marxiste - communiste - nous l’attendons pour lui expliquer

11) Le marxisme n’est pas le culte de la personnalité - Des gens mal intentionnés et qui se prétendent marxiste mais sont des dogmatiques et des sectaires en ont fait une serre chaude où ils se sont reclus chacun dans sa secte et se récitent des citations de Marx et de Lénine.. Ce que je combats farouchement - ces écrits sont partis de ce combat.

Merci de vos réflexions monsieur HUM 


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