@alinea
fort bien vu alinea, mais attention ! , en concluant ’je suis pessimistes’ vous faites le jeu des auto-proclamés ’méritants’ , ’optimistes’ qui ont troqué le vocable torve de ’sinistrosés’ contre celui de ’déclinistes’ ...
Pour aller dans le sens d’un optimisme paradoxal il suffirait sans doute de s’exercer à un regard transformé, car lorsque vous dites :
’Mieux qu’une grève générale, ils pointeraient l’absurde de notre société ! Mais cela n’est même pas une utopie, c’est impossible ...’
rien n’est moins sûr !
Certes, ce ne sont pas ’ tous ceux qui bossent et qui jalousent « l’assisté »’ qui le font, mais il se pourrait bien qu’un pourcentage grandissant de nos compatriotes, privés de boulot ou ayant résisté à la prostitution (cf ’se vendre’) du marché de l’emploi, sachent parfaitement pointer l’absurde de notre société en assumant leur fierté de ne pas (ou de ne plus) participer à la mascarade générale :
non ce n’est pas impossible.
Mais, pour l’instant encore chut ! car c’est justement en ne cherchant pas à faire la révolution, en obéissant sagement aux injonctions et aux souhaits de ceux qui les déclassent et les maintiennent sur la touche, en laissant jouer entre eux les optimistes méritants ... que les invisibilisés participent à la mise en évidence du ridicule institutionnalisé.
Nous manquons d’outils dites vous ?
devant l’absence encore quasi totale de participation collaborative à des suggestions comme celle des cahiers de doléances pondérés ... on serait plutôt enclins à estimer qu’on manque plutôt de réelle conviction démocratique pour élaborer les outils qui nous font défaut.