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Commentaire de volt

sur Les évangiles : un devoir de vérité


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volt volt 17 décembre 2013 12:00

quelques précisions de plus,

le dernier lieu où l’on parlait encore araméen sur cette planète aujourd’hui est précisément le village de Maaloula en syrie qui vient d’être envahi par les islamistes.
mais il reste le dialecte moderne libanais qui, parallèlement à l’arabe, en garde quelques sérieuses survivances.
a quoi bon ?..
eh bien dans les années trente, colonisation oblige, lorsque les frenchs tout maréchalisés découvrent la biblio d’ougarit ils foch et emportent tout, dieu soit loué... 
et ils confient ces tablettes à... des hébraïsants (till bordreuil etc.), d’où le fait que la lecture et l’interprétation vont en être biaisées, même involontairement ; car si les vernaculaires avaient pu travailler sur ces quelques pages, le résultat serait : terrible.
car ougarit est enfin le point de vue rituel et mythologique réel sur baal, de l’intérieur, quand on sait que tout l’ancien testament est construit contre...
qu’est-ce que ces histoires de « passer ses enfants au feu » ?
même le prophète de l’islam en est outré, et de près...
deux hadîths :
1/ « si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu pour pleurer beaucoup, et vous sortiriez en hurlant vers le ciel au sommet des montagnes ! non sans avoir bien du mal à retrouver votre plaisir auprès des femmes » - déjà c’est étrange, quel est donc ce savoir ?
2/ bien pire : un jour il raconte à ses compagnons : « il y avait une femme qui avait un chat » puis il se tait ; on l’interroge, il ajoute : « elle le remplissait de feu, sans arrêt », à nouveau il se tait, on insiste, qu’est-il arrivé à ce chat, il conclut : « ben rien, il est mort. »
(sans doute en rapport avec la 111e sourate).
bref, c’est sympa chez les baal, on s’amuse bien ; et en araméen.

quant au nouveau testament pourquoi ces références continues, lancinantes, à l’ancien ?
serait-ce une re-lecture mais du « point de vue du roi » ? y a-t-il un seul verset qui, directement ou métaphoriquement, ne renvoie à l’ancien ? pour savoir ce que c’est qu’une métaphore, quelques dizaines de volumes du talmud suffisent, ils ne font que ça.

sur moïse freud s’est royalement planté, pire qu’un cancer de la mâchoire, il meurt le 1.9.39, en pologne on s’en souviendrait, 
mais entre temps il publie : « sur le sens contradictoire des mots dans les langues primitives », en conséquence, on le sait déjà, combien de versets du texte sont lisibles en sens contraire ? bonjour le job.

buber qui a brillé sur le hassidisme se plante aussi sur moïse, insuffisant et maladroit, et mensonger, etc.
déjà cette histoire de couffin sur l’eau... s’il fallait en faire la recension, rien que mytho grecque, on en compte des dizaines, de ces bébés livrés aux fleuves...
de plus les lettres de moshé (M-Ch-H) sont l’anagramme de hachem (H-Ch-M) nom de dieu qui est prononcé à la lecture face au tétragramme, on dit « adonaï » ou surtout « hachem », le Nom.
c’est donc un transmetteur, suffit de relire, c’est en continu, on peut lire 300 fois :
« et hachem dit à moshé : je te dis de leur dire que je t’ai dit de leur redire que je t’ai dit » - c’est bon ! - transmission continue du dire : un relai.

sur ce qui est proposé par l’auteur en termes de penser moïse sur le mode communautaire, la tradition le confirme souvent, on dit que moïse est lui-même « les 600.000 » qui sortent avec lui, et même les équations d’aventure le confirment : 
il passe son temps à les sauver, et fini puni à cause d’eux, privé de liban (dt 3.25 sq).

quant au christ c’est l’explicitateur, au sens où, à l’époque, ils sont convaincus que : 
si la torah est créée avant le monde 
alors le messie est dans la torah, 
il suffit donc de l’aider à venir à jour, c’est une parole. 
mais c’est là une hypothèse.


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