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Commentaire de JL

sur Les parasites sociaux


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Francis, agnotologue JL 8 décembre 2012 09:00

actias,

imaginons un monde où banquiers et médecins ne conduiraient pas les même voitures, ne joueraient pas dans les même golfs, ne vivraient pas dans le même genre de maison etc ... !!!

Plus sérieusement : plus personne aujourd’hui, pas même les enfants bisounours de banquiers ne croit aux vertus de la consommation. Celle des nantis détourne en produits de luxe les énergies qui produiraient les biens de survie ; celle des pauvres avides de gadgets inutiles enrichit la Chine et les pétroliers ; les deux ruinent l’a planète.

Pourquoi les banquiers sont-ils les enfants gâtés du système ?

« Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime ». (Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).

Les banquiers ont été les pourvoyeurs de crédit, cette arme de destruction massive de nos industries : délocalisations, baisses de salaires, crédits à la consommation, endettements ont ruiné les ménages.

Qu’est-ce que la dette ?

Une approche anthropologique et historique, dimanche 2 décembre 2012,

Extrait :

"il y a une histoire standard que nous apprenons tous, un « il était une fois » qui est un véritable conte de fées. Selon cette théorie, toutes les transactions étaient d’abord réalisées par le troc : « Vous savez quoi, je vais vous donner vingt poulets pour cette vache ! » Comme cela pouvait conduire à des problèmes si votre voisin n’avait pas besoin de poulets, il a fallu inventer la monnaie. Puis, après un moment, quand vous devenez capable de transactions plus sophistiquées, vous inventez le crédit. L’histoire remonte au moins à Adam Smith, et c’est à sa manière le mythe fondateur de l’approche économique.

« De mon côté, je suis un anthropologue, et nous, les anthropologues, nous savons depuis longtemps que cette histoire est un mythe

 »Plutôt que l’histoire standard – d’abord il y a le troc, puis la monnaie, puis finalement le crédit –, cela s’est produit historiquement dans le sens inverse. Crédit et dette viennent en premier, puis la monnaie émerge des milliers d’années plus tard. Et quand vous trouvez des systèmes de troc du type « Je vais vous donner vingt poulets pour cette vache », c’est généralement qu’il y avait des échanges monétaires mais que pour certaines raisons – comme en Russie, par exemple, en 1998 – la monnaie s’est effondrée ou a disparu.

... "

On y lira aussi que le FMI et Standard & Poor’s sont des institutions principalement orientées vers le recouvrement des dettes pour les créanciers. Et que cela est devenu aussi le cas dans l’Union monétaire européenne.

Oui, vraiment, les banquiers sont le bras armé du système qui nous opprime, ce système qui court après le profit comme un fou après son ombre.



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