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Commentaire de eric

sur Mariage et adoption homo, quelles racines à l'absurdité ?


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eric 16 octobre 2012 08:56

Non, notre malentendu vient du fait que vous pensez que cette loi concerne les homosexuels alors que je pense qu’ils n’en sont que le prétexte, et potentiellement, plus les victimes qu’autre chose.
Puisque les chiffres ont l’air de vus passionner, je vous recopie dans le désordre une partie de mes recherches préparatoires à cet article avec quelques liens, qui m’ont conduit à mes conclusions et interrogations.

http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/2551/enquete-sur-le-contexte-de-la-sexualite-en-france-/

On a une idée du nombre d’homosexuels vivant en couple. D’après l’Ined, en 99 c’est 0,3% des couples qui se revendiquent comme tels dans le recensement. Mais il y a aussi 0,6% qui vivent avec une personne du même sexe sans le revendiquer ; Les chercheurs pensent qu’ils sont sans doute homo.

http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_actualite/difficile_mes ure_homoparentalite/Une des raisons étant sans doute que cela permet de retomber sur les 1% d’homo et on aurait donc la même proportion de couples chez les homos que chez les heteros..

http://www.ined.fr/fr/france/couples_menages_familles/couples/

Les chercheurs ne peuvent s’empêcher de signaler la difficulté à évaluer la proportion des couples ne vivant pas ensemble….Situation particulièrement importante en matière de dénombrement de « familles homo parentales, nous dit on ailleurs ; Certes on nous précise que cela ne dois pas faire beaucoup. Mais une famille constitué plus de deux parents habitants dans des lieux différents, ne vivant pas ensemble, commence à s’éloigner beaucoup de la notion de foyer. « L’Ined et l’Insee travaillent actuellement à une nouvelle édition, prévue en 2011, qui pourrait appréhender l’homoparentalité par le biais de questions nouvelles : le sexe du « conjoint » ou « ami » de la personne enquêtée, des informations précises sur leurs enfants respectifs, le recours éventuel au pacte civil de solidarité (PACS), l’existence de couples non cohabitants, et l’usage de plusieurs logements entre lesquels circulent les enfants ».

 

Ainsi, le traitement de la garde partagée d’un enfant adopté d’un couple de deux hommes en couple mais vivant séparément paraît assez intéressant sur le plan théorique.


 

Il semble que le chiffre souvent retenu de 44 000 pacs en stock soit une estimation qui en réalité pourrait être moitié moindre. Évidemment hors de question d’évaluer les pacs de même sexe réalisés dans un but de rapprochement professionnel mais non homosexuels.

On nous parle cette année de 60 000. Cela ne change pas les ordre de grandeurs

Il se trouve aussi qu’il est curieusement proche de quatre ans de pacs homo recensés

Or, on a par ailleurs une très vague idée du nombre de pacsé homosexuels.

 

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1336

 

On aurait de l’ordre de 44 000 pacsés même sexe, soit 22 000 couples

 

Le « désir de lois » serait donc suivant les hypothèses entre  10% si on retient 400 000 homo et 0,37% si on retient 10% d’homo dans la population ;


http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02327

Mais enfin quelle que soit l’hypothèse retenue, on a de 5 a 6 % des pacsés qui pourraient être homos. Comme 2/3 des unions légalisées restent des mariages, c’est bien de l’ordre de 1,5% des unions légales qui seraient le fait d’homos.

 

Population en moyenne plus jeunes, plus urbaines, plus diplômes, plus payés, suivant certains, les organismes officiels, ils auraient tendance à être dans les catégories les moins intéressées par le mariage. Mais d’autres, notamment dans la presse spécialisée disent le contraire. Les pourcentages seraient étals géographiquement et socio professionnellement ; Dans la mesure ou les mêmes commentent une surreprésentation des pacs homo en ville et notamment en Ile de France par le fait que les stigmatisés fuient les campagnes pour aller en ville ou ils sont mieux acceptés, on aurait tendance à dire qu’ils racontent un peu n’importe quoi et que les statistiques officielles sont vraisemblables.

En admettant une identité de comportement, on aurait donc des mariages homo représentant de l’ordre d’ un demi pourcent du total des unions légalisées au maximum. Les autre types représentant 99,5% Si on tient compte des âges ; un dixième de pourcent de la population concernée, soit au final au bout de 20 ans et en cumulé 100 000 personnes à raison de 5000 par ans.

 

On a donc un public au fond peu intéressé par la formalisation de ses liens, et encore moins intéressé parle mariage.

 Si on fait l’hypothèse conservatrice qu’avec la possibilité d’un mariage, les gens qui sont pacsé vont se marier dans la même proportion que les coupes hétéro se marient plutôt qu’il ne se pacs, on aurait donc moins de 15 000 transformation de pacs en mariage en stock et par la suite au maximum dans les 6000 par ans.

 

Tout porte à croire, on le voit que les chiffres réels seront globalement de l’ordre de moins de la moitié. On aura entre quelques centaines et quelques milliers de mariages homos par ans

 

Soit à nouveau moins de 1% de la population concernées et on reste sensiblement dans les ordres de grandeurs qui sont toujours les mêmes ;

http://qe.catholique.org/homosexualite/11193-echec-des-mariages-homosexuels

 

Qui plus est, là ou le mariage existe depuis longtemps, il est en baisse régulière.

 

On parle de 5 à 6 % des homo pour 0,5 à 1% des mariages.

 

Et c’est sans parler de »divorces" aussi="aussi" tous="tous" les="les" chiffres="chiffres" et="et" leur="leur" contraire="contraire" pour="pour" la="la" france="france" le="le" dans="dans" pays="pays" a="a" un="un" peu="peu" de="de" plus="plus" divorces="divorces" hommes="hommes">hommes que pour l’ensemble, mais surtout 167% de divorces pour les femmes/femmes……Les chercheurs interprètent cela sur la base du fait que ce sont massivement les femmes qui demandent le divorces et qu’elles y seraient plus portées quel que soit le genre de leur conjoint. Le fait de voir vivre ensemble deux personnes plus portée que la moyenne à divorcer expliquerait cela


On ne doit pas sous-estimer l’importance des symboles.

 

L’histoire des persécutions auxquelles des personnes ont pu êtres persécutés ou pas au regard de leurs goûts sexuels par le passé incite à y prêter une attention particulière parce qu’elle est évolutive.

Ainsi, la règle commune au moyen âge autorise les fiançailles des filles dès 7 ans, et leur mariage, donc la consommation dès 12 ans. Ceci conduirait aujourd’hui en prison.

 

Elle proscrit la sodomie dans le principe, mais les cas sont rarissimes au moyen âge. Au regard de textes existant, des templiers, et, si on en croit les rares procès quelques maniaques dont la sodomie n’est que le moindre péché.. Il y au XVI eme XVII eme siècle, un moment d’affolement général des sociétés européennes sous le coup de la modernité, se traduisant également par des chasses aux sorcières et aux hérétiques. Du reste les trois motifs sont parfois confondus.

http://suite101.fr/article/la-sodomie-sous-lancien-regime-a9939

Et comme on parle de symbole, il est important de ne pas oublier qu’une société bouleversée par l’évolution de ses symboles commence d’abord à provoquer de la violence et de l’exclusion autant que du progrès et de la modernité.

 

Aujourd’hui, la sexualité des petites filles de 12 ans est moins acceptée, elle est même interdite par la loi, celle des homosexuels l’est plus, elle est même avalisée par une loi.

 

Il n’en reste pas moins des difficultés réelles à vivre ce genre de sexualité dans le regard de certains « autres ». De ce point de vue, en affirmant la stricte équivalence de cette forme « de sexualité avec la sexualité hétérosexuelle,on pourrait croire que l’introduction d’un mariage homo permettrait symboliquement d’entraîner la meilleure acceptation de la chose par l’ensemble de la population.



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