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Commentaire de Clavdio

sur Après le sacre du printemps socialiste, le changement conservateur dans un long hiver européen


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Clavdio 15 mai 2012 16:49
La Corrèze et Tulle ?
Deux grands personnages issus de cette contrée ont défrayés l’actualité nationale voire internationale au moment des faits, un siècle de différence entre chacun.
1816, sous la restauration Hugues Duroy de Chaumareys un officier imbu de lui même, de son rang et des prérogatives usurpées à d’autres. Royaliste immigré en Angleterre il rentre en France dans l’équipe de louis XVIII, et se voit(à la place d’un autre) obtenir le commandement de l’escadre se rendant au Sénégal pour y prendre la relève des Anglais. Incapable de commander et ne faisant pas confiance à ses officiers, Pour faire le point et vérifier la route il s’en remet à un passager(sois disant pilote aux Comores), les ordres de ce type, (jamais contredits) dirigent l’escadre en droite ligne sur les hauts fonds du banc D’Argun, et ce, malgré les protestations des officiers du bord, entre autre le second. Heureusement la frégate Echo n’obéit pas aux ordre, la nuit venue elle s’esquive des parages dangereux. Elle sera sauvée.
Au cours du voyage, ce sale type laissera périr un mousse de 12 ans tombé à la mer alors qu’il lavait son linge au sabord. Ne donnant les ordres que trop tardivement et encore sous la pression des passagers outrés de son inaction, qui déjà, perdaient de vue le bras tendu du gamin, le commandant lui, répétant qu’il n’avait pas de temps à perdre, comme s’il s’attendait à voir le gamin revenir à la nage. 
Au cours de la traversée il perdra le contact avec deux autres frégates de son escadre sans chercher le ralliement. Il passera un savon au commandant de l’Echo qui a perdu une nuit pour retrouver un membre de son équipage accidentellement tomber à l’eau. Lors de l’échouage de son navire il se sauvera le premier laissant les passagers et l’équipage se débrouiller seuls. Plus tard il ne se rendra même pas à l’hôpital pour rendre visite aux rescapés. Bilan 160 morts de folie ou affamés, 137 partis à la dérive sur un radeau, une poignée de survivants seulement. Cet événement a bouleversé le monde entier, un gouvernement a été renversé et les affrontements à la chambre ont perduré sur plus d’un siècle sous le nom du « radeau de la méduse ».
Ce capitaine de frégate après quelques temps de prison n’a pas compris son renvoi chez lui près de Tulle, n’a pas digéré sa dégradation, encore moins d’être rayé de l’ordre de SAINT LOUIS. N’ayant rien compris il passera le reste de son temps à vouloir être réhabilité et dépensera à ce titre le peu de fortune qui lui restait, puis il hypothéquera jusqu’a son château et se ruinera. Son fils apprenant la vérité se suicidera.
1916, un même genre d’individu, celui pour qui les honneurs passent avant les relations humaines et considérait ses hommes de troupes comme l’on considère son chien. Le général Nivelle dit « le boucher ». En 1916, ce beau parleur se met en avant et prône d’arrêter la guerre statique de Joffre au profit d’attaques offensives et décisives. Une prouesse toute relative (plutôt due au général Mangin) lui vaudra le titre de commandant en chef. Il vente ses nouveaux plans dans tous les endroits, au point que, le jour de la dite attaque, les Allemands savaient.... L’offensive Nivelle est un échec cuisant notamment en pertes humaines 350 000 tués ou blessés pour quelques insignifiants arpents gagnés à l’ennemi. Début des mutineries, ce chef disgracié que la république ne sais quoi faire, sera expédié en Algérie. Il meurt en 1824 et grâce à ces connaissances politiques fera son entrée aux Invalides avec l’assentiment du président socialiste Alexandre Millerand(déjà).
2012, bientôt un siècle de plus, je me demande bien quel sera le troisième individu qui prendra la relève de ces mécréants ?
Entre temps nous avons eu la bande dessinée « les bidochon » de Christian Binet originaire lui aussi de Tulle, vous connaissez ?
Robert Eugène Louis Bidochon : le héros. Gros, fainéant, « pleutre, lâche, vaniteux et borné » être immonde qui impose ses règles, il est l’archétype du Français moyen bête, mais peut avoir quelquefois des éclairs de génie.

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