• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de joelim

sur Barack Obama


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

joelim joelim 29 décembre 2011 14:28

Non Obama n’est pas Dieu, mais ses promesses sont toujours empreintes d’humanité et d’intelligence. 

Les promesses n’ont pas d’importance, ce sont les faits et les actes qui en ont. 

Mais je comprends, si vous écriviez « mais ses décisions sont toujours empreintes d’humanité et d’intelligence » vous feriez s’esclaffer la moitié de l’humanité au cas où elle serait informée de votre analyse.

Extrait du discours d’Obama du 20 mars 2008 :

Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité du peuple Américain. 

Cette foi explique pourquoi Obama, qui n’est pas un mauvais bougre au fond, est incapable d’imposer la moindre de ses volontés à l’appareil « administratif » qui l’entoure. S’il émets la moindre critique on va lui faire comprendre qu’on soupçonne un manque de foi dans ce qu’il est sensé représenter (quel manque de reconnaissance, pourrait-on lui suggérer). Et allez roule coco. La pulsion originale du primate qui aspire à régner sur la Grande Horde réussit parfois. Mais il faut savoir s’associer. D’autant plus jouissif de ne pas avoir les contraintes de la « représentation », refilée à un noi’l comme de traditions les travaux difficiles et pesants aux US. Disons que c’est un point de vue qui se défend. C’était à tester. On l’a fait. Maintenant si on arrêtait de jouer, les bombinettes sont dangereuses, le seul espoir hormis la rue serait que Barack décide de s’imposer, sur les points les plus graves des droits élémentaires humains (quand on pense qu’il a reçu le Nobel de la Paix... hallucinant smiley). 

Mais il ne le fait pas. Mollesse de caractère ou difficulté plus matérielle ? Je penche pour la seconde option, liée à la pression mentale que nul doute les représentants du parti de la Guerre-business pratiquent, s’ils en trouvent un moyen fiable (comme l’entourer des gens les plus capables de convaincre, tout le monde sait que certains ont ce talent — de vendre ce qu’ils veulent —). La guerre-business est devenue une guerre de communication, et nul doute qu’elle s’applique aussi à Obama, dont la volonté d’en découdre en Afghanistan a toujours été, à ma connaissance, sans faille.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès