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Commentaire de sisyphe

sur Nique la France, la provocation de trop !


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sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 15:26

Ah ! 


Il fallait bien un article défouloir à tous les bas du Front, qu’on n’a pas lu sur le sujet des banques, de Cantona, des retraits ; silence absolu, blocus, motus et bouche cousue...

Du coup, ça devait les démanger, leurs petites frustrations accumulées ; alors, hop, on nous sort du chapeau un livre-prétexte, qui va leur permettre de se défouler enfin un peu....
C’est thérapeutique... 

Sinon, pour ce qui est de « niquer la France » ; on ne les entend et entendra jamais sur ceux qui niquent réellement la France ; les mafias bancaires et financières, le système monétaire, la spéculation ; non ; là oualou, nothing, niente, nada, nicht, que dalle... 
 smiley 

Faut dire, les banquiers ils sont bien propres sur eux, ils sont blancs, ils nous niquent, mais sans le dire, tout en douceur, sans l’annoncer ; ils préfèrent ça, les dupont-lajoie ; se faire niquer pour de bon, mais sans qu’on leur dise ; en revanche, n’allez pas en parler ; ô non, surtout s’il s’agit de rastaquouères, parce que là, comme aurait dit le divin Arthur : 

- Oh, ne les faites pas lever ! C’est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors
Et leurs boutons d’habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l’oeil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’oeil souffrant de la chienne battue
Et vous suez pris dans un atroce entonnoir

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l’aurore au soir, des grappes d’amygdales
Sous leurs mentons chétifs s’agitent à crever

Quand l’austère sommeil a baissé leurs visières
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;

Des fleurs d’encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu’au fil des glaïeuls le vol des libellules
- Et leur membre s’agace à des barbes d’épis



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