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Commentaire de sisyphe

sur Anelka, Booba, et l'art de cracher sur la France


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sisyphe sisyphe 2 décembre 2010 11:56

Encore un torchon raciste du récidiviste Lefebvre (le fils de Monseigneur ?) 


A jeter dans la fosse septique des idées qui schlinguent...

Juste ceci : 

Interrogé sur le fiasco de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, le joueur de Chelsea, banni de l’Equipe de France après les insultes proférées à l’encontre de Raymond Domenech, a déclaré : « On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait : « Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman ». C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs ». Une analyse digne d’un grand sociologue.

L’ancien Parisien oublie-t-il qu’en 1998, la France entière vantait à l’unisson le multiculturalisme, l’effet « black-blanc-beurre », qui aurait contribué à la victoire ?

Non ; pas la France entière ; les racistes se faisaient tout petits, quand le reste de la France volait au secours de la victoire. 
Dans la victoire, tout le monde il est beau, tout le monde, il est gentil, la France black-blanc-beur, c’est beau, toussa....

MAIS dès que la victoire n’est plus là, on voit ressortir de leurs égouts ceux qui (comme l’auteur Lefebvre) avaient été contraints au silence, pour relancer la machine à dénigrer, à exclure, à haïr, à jeter les anathèmes, à désigner les coupables ; les blacks (il y en a trop, pas représentatifs de la France, les musulmans, gnagnagna ) la belle machine du père Ubu à décerveler ; ça fonctionne encore bien chez tous les bas du Front, dont l’auteur se fait ici le parfait porte-parole. 

Dieu sait que je n’ai aucune sympathie pour Anelka, mais quand il dit ça : 
Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs ». 
il a entièrement raison ; : l’auteur et tous les petits fachos ici le prouvent.

Anelka n’est pas ma tasse de thé, mais, sur ce point, je ne peux que l’approuver, dans un énorme doigt d’honneur à l’auteur de ce torchon, et tous les abrutis qui lui donnent raison. 

Anelka, et Booba, ils disent ce qu’ils veulent, et, qu’on soit d’accord ou pas, ils vous emmerdent.
 smiley smiley 

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