Les entreprises de l’industrie alimentaires mentent et utilisent le Lobbying pour imposer leurs saloperies. Il n’ a pas pire destructeur de l’équilibre écologique que les OGM qui « nettoient » la nature des insectes, notamment, avec en complément des insecticides polluants.
Un exemple des mensonges et manipulations :
Monsanto a
falsifié des données scientifiques, affirme l’ancien directeur de la
filiale indienne(extrait) :
M. Jagadisan, qui a travaillé chez Monsanto pendant près
de deux décennies, dont huit ans comme directeur général des opérations
en Inde, s’est prononcé contre cette nouvelle variété lors d’une
consultation publique qui s’est tenue à Bangalore ce samedi.
Lundi, il a précisé ses dires en affirmant que la
société « avait l’habitude de falsifier les données scientifiques »
transmises aux organismes gouvernementaux de réglementation afin
d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits en
Inde.
L’ancien patron de Monsanto indique que les agences de
réglementation gouvernementales, avec lesquelles la société avait
l’habitude de traiter dans les années 1980, s’appuyaient uniquement sur
les données fournies par l’entreprise pour décider des homologations des
herbicides.
« Le Bureau Central des Insecticides était censé donner
son accord à partir de données spécifiques provenant de plantations et
de variétés indiennes. Mais il acceptait tout simplement des données
en provenance de l’étranger fournies par Monsanto. Ils n’avaient même
pas un tube à essai pour valider les données et, parfois, les données
proprement dites étaient truquées, » a déclaré M. Jagadisan.
« J’ai quitté la compagnie car j’avais le sentiment que
la direction de Monsanto aux Etats-Unis exploitait notre pays », a
précisé M. Jagadisan, aujourd’hui âgé de 84 ans.
« À cette époque, Monsanto entrait dans la filière des
semences et j’avais l’information selon laquelle un gène « Terminator »
devait être incorporé dans les semences fournies par la firme. Cela
signifiait que l’agriculteur devait acheter au prix fort de nouvelles
graines à Monsanto chaque fois qu’il mettait en culture », se
souvient-il.
M. Jagadisan déclare que la société mère est par
ailleurs revenue sur l’assurance donnée à Vasant Sathe, à l’époque
ministre en charge des produits chimiques et des engrais, sur la
création d’une unité de fabrication du butachlore en collaboration avec
Hindustan Insecticides.
« Les négociations ont duré un an et pendant ce temps,
Monsanto a importé et vendu des quantités importantes de ce produit et
réalisé des bénéfices énormes, » note-t-il.