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Commentaire de anatica

sur Sarkozy offre une niche fiscale à Bolloré


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anatica 3 novembre 2008 15:03

Comment faire pour sortir du capitalisme débridé sans pour autant rentrer dans le communisme ?

Il y a plein de pistes :


- Nouvelle définition d’ entreprise publique : Une entreprise publique est une entreprise soumise aux même lois du marché qu’une entreprise privée, mais dont les actionnaires sont les citoyens du pays, à parts égales.

Au lieu de privatiser la poste (par exemple), on la transforme en une entreprise privée comme toutes les autres, soumise à la concurrence, mais on considère chaque citoyen français comme actionnaire de cette entreprise à part égales, les bénéfices sont redistribués équitablement à chaque français en fin d’année. Il y a peu de chances qu’une telle entreprise soit coulée par la concurrence, car chaque citoyen sachant qu’un petit morceau de cette entreprise lui appartient, n’aura pas envie de s’adresser aux concurrents. En plus ça responsabiliserait les gens ; si on "privatise" la sncf de cette façon, moins de personnes auront tendance à jeter des détritus sur les voies, ou à dégrader le matériel ; en tous cas, quand ça se produirait, les témoins auraient plus tendances à prendre à parti le voyou, plutôt que de se dire "bof, je paye des impôts pour ça..."


- Exonération totale ou presque de charges sociales pour toute entreprise dont les salariés sont actionnaires à 100% ; avec évidemment des conditions sur la répartition des parts : il ne faudrait pas que les dirigeants possèdent 80% de la boite pendant que les employés au bas de l’échelle se partagent les miettes. Et que les chantres du libéralisme ne viennent pas dire que c’est injuste pour les autres entreprises : pour moi, on ne peut pas comparer une boite aux mains de financiers véreux qui veulent juste accumuler du fric, et une autre qui veut juste faire son boulot et faire vivre décemment ses employés. Objectifs différents, alors traitement différent. Le manque à gagner pour l’état en charges sociales serait compensé par l’impôt sur le revenu, et pourquoi pas la création de nouvelles entreprises avec les dividendes. Bref, c’est le principe des SCOP poussé à l’extrème.


- Plus généralement, considérer un pays comme une entreprise dont les citoyens sont actionnaires à part égale ; ceci responsabiliserait fortement la population, car chacun se sentirait concerné, et on gagnerait donc en efficacité. Voilà comment "implémenter" les bons côtés du <mettre ici le nom d’une idéologie qui a été dévoyée, et qui est aujourd’hui un gros mot> dans un monde libéral.

Pour que ça fonctionne, il faut évidemment que la concurrence fonctionne aussi, il ne faudrait pas qu’une entreprise publique inefficace soit maintenu en vie face à la concurrence par des lois qui la favoriseraient trop. Le principe-clé c’est qu’entre deux entreprises qui fournissent à peu près le même service, si l’une des deux est publique, ils choisiront cette dernière car les bénéfices finaux leur reviendraient, mais si une entreprise privée propose mieux et/ou moins cher, elle doit pouvoir faire son beurre, et à l’entreprise publique de redresser le tir et rattraper son retard.

Enfin bon, on peut toujours rêver.....


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